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Le défi de cette année 2012 était de boucler les deux ultras les plus classiques du moment, l’UTMB et la Diagonale des Fous, en moins de deux mois. Et même trois ultras, avec l’Ultra Draille. D’autant plus que c’étaient les 10 ans de l’UTMB et les 20 ans de la Diag’. L’UTMB a été amputé (décapité) et donc mon défi n’allait de toutes façons pas être réalisé cette année. Mais c’était sans compter sur une météo exécrable à la Réunion, et sans vouloir vendre la fin de l’histoire avant de la commencer, j’étais loin de penser que j’allais être si loin du compte…

GRR 2012 : récit d’un abandon forcé.

Ultra Draille 2012 : en plein mois de mai, la météo s’invite sur les reliefs du Pic St Loup. Des trombes d’eau s’abattent sur les flancs des montagnes de l’Hérault, la dernière nuit de la course se passera à patauger-dans-la-boue et fouiller le brouillard de nos frontales…

UTMB 2012 : la pluie et le froid mettent le pied dans la porte de l’été qui se referme. La neige tombe à 2000m d’altitude en cette fin août, et ferme les cols à 2500m. L’organisation change complètement le tracé de la course, et on se retrouve à patauger-dans-la-boue sur une boucle de 100km dans la vallée de Chamonix.

GRR 2012 : l’île de la Réunion s’achemine doucement vers l’été en ce mois d’octobre, car on est dans l’hémisphère sud. Le temps ne saurait être le même que pour mes deux ultras précédents ! C’était sans compter sur Anaïs

Le cyclone est annoncé survoler la Réunion pendant toute la durée de la course… L’épreuve est menacée, pour la première fois en 20 ans d’existence. Je commence à me demander si le mauvais sort ne s’acharne pas sur moi !! Le suspense durera quelques jours, mettant les prévisionnistes réunionnais sous pression, mais finalement le cyclone se délitera et frôlera les côtes de la Réunion. La course aura bien lieu, mais sous une météo exécrable…

Le départ a lieu de St Philippe, dans le sud de l’île. Il faudra rallier le nord, l’arrivée ayant lieu au stade de la Redoute, à St Denis. En passant par tous les sommets, les crêtes que l’on pourra trouver, descendant dans tous les cirques et les trous qui existent, dessinant à travers l’île une diagonale qui serait parfaite si elle était droite. Seulement voilà, comme c’est la Diagonale des Fous, on ne peut pas leur en vouloir de l’avoir tracée à main levée, et on remarquera la fébrilité de la fin du trait…

grr2012small

Nous voilà donc près de 2800 coureurs dans l’enclos de départ, sur un parking de terre battue, tout en bas de l’île, à attendre le coup de sifflet. On appelle les champions un par un afin qu’ils aillent se placer aux premiers rangs, dont le fameux Kilian Jornet qui descend de temps en temps sur Terre pour faire quelques courses. Le ciel est menaçant mais sec. Le temps sera-t-il clément ? Au cas où, j’ai quand même pris ma veste imperméable car s’il pleut sur le volcan on risque d’avoir froid. J’ai quand même abandonné l’idée d’emporter du long : ma seule option est short-tshirt.

J’ai deux appréhensions sur cette course : le mauvais temps (courir 2 à 3 jours sous la pluie ne m’enchante guère, surtout pour les paysages, je suis là un peu pour ça quand même), et mon genou. Je suis persuadé à 99% qu’il me fera souffrir au bout de 20 à 30km et que je vais boiter les 150km restant… et qu’il me faudra une volonté sans faille pour ne pas abandonner. Si je savais ce qui m’attend…

Robert Chicaud, le président du Grand Raid, commence le compte à rebours. 15…14…13… mais comme le feu d’artifice éclate à ce moment-là, dès le premier « pan » les 2800 coureurs s’ébranlent comme un seul homme, manquant écraser les photographes qui sont toujours au milieu…

Un ruban humain s’étire alors sur la Nationale 2, fendant la foule de supporters surexcités. Cinq kilomètres de N2 suffiront à peine à allonger la colonne mais pas à la fractionner. Les coureurs s’élancent pour 170 bornes et pourtant tout le monde court assez vite ! Chacun veut se placer avant d’entamer l’ascension du volcan, résultat on en est tous au même point qu’au départ sauf qu’on a tous couru comme des fous pendant une demi-heure. C’est pendant cette course effrénée que le ciel a décidé, sourire en coin, d’ouvrir les vannes. D’avoir un fin crachin (breton) histoire de ne pas nous prendre en traître, puis une pluie sérieuse (aquitaine) qui poussera parfois le vice jusqu’à devenir forte (cévenole). Histoire qu’on soit bien trempés, du bout des pieds à l’intérieur du sac, avant d’aller se promener à 2500m d’altitude sur les flancs battus par le vent du volcan…

On quitte la route nationale pour un ruban goudronné qui s’engage sur les hauteurs de St Philippe : ça y est, on monte sur le volcan ! Enfin presque : la pente n’est pas folle, on ne dépasse pas les 5% pendant 20km…Premier pointage électronique : Chemin Ceinture. On sait qu’on y est avant de le voir : on s’arrête ! Embouteillage. 200 personnes sont stoppées devant moi, font la queue. 50 mètres plus loin, un kiosque éclairé dans lequel deux bénévoles scannent les puces électroniques des coureurs. Certains malpolis doublent la file sur les bords, se font rappeler à l’ordre. La bienséance du traileur : quand on court, on a le droit de doubler. Quand on est arrêté, on n’a plus le droit. C’est simple non ? Apparemment pas tant que ça, c’est ce qui m’a frappé sur cette course : le manque de bonnes manières des coureurs.

Au bout de 15 minutes à piétiner, c’est mon tour. Bip ! je sonne, je quitte l’abri noyé de lumière crue, et m’enfourne dans la nuit noire et pluvieuse.

Enfin, on arrive à Mare Longue, premier ravito. Ça tombe bien, j’ai faim ! Je me ferai bien un petit sandwich. Je m’approche des tables en jouant des coudes : quelques bananes noircies et des quartiers de pomme complètement oxydés, des restes écrasés de barres de céréales, et des assiettes de sel transformé en bouillie infâme par la pluie. Ça, un ravito de course internationale ? Je repère tout de même une assiette avec quelques tranches de jambon transpirant. Comme j’ai envie de sel, et pas de sucre, je me jette dessus… avant de tout recracher : le jambon a tourné ! Je me détourne de ce ravito vraiment limite et poursuis ma course : juste après le ravitaillement on quitte la portion bitumée, enfin, et on attaque le vif du sujet, le volcan. Ça change : la pente oscille entre 10 et 40%, entre les racines et les rochers. Enfin de la grimpe ! Technique ! Mais aussitôt la pente entamée qu’on s’arrête encore. Embouteillage. On patiente. Ça repart. On monte tranquillement, et on s’arrête de nouveau. Les coureurs commencent à discuter histoire de tromper l’ennui. Ben ça promet, 170 bornes comme cela on n’est pas arrivés !

On retrouve les mêmes impolis du trail qui doivent penser qu’on s’est arrêtés pour se reposer : ils doublent la queue par le bord du sentier, et comme il n’y a pas assez de place ils prennent des risques, faisant chuter des pierres et bousculant des coureurs. Quelques uns les rabrouent, mais sans succès je dois dire…

Je regarde souvent ma montre (enfin mon téléphone car ma montre est tombée en rade) car le temps cavale, et moi non, toujours campé dans ma file d’attente. J’ai prévu de passer à Foc Foc en 6 heures, ça ne sera pas possible ! On double des coureurs arrêtés sur le bord du chemin : certains vomissent (vu notre rythme je doute que ce soit à cause de l’effort… peut-être le jambon du ravito ?) et d’autres dorment ! Roulés en boule dans le broussailles, libérant juste assez de place sur le sentier étroit pour qu’on puisse passer, ils ont l’air plus morts qu’endormis…

On avance doucement, par à coups, et quand le terrain devient un peu moins technique la progression devient plus fluide. Bientôt, on sort de la couverture végétale et le long ruban de frontales s’offre à nos yeux, ce qui permet de se faire une idée de la pente et du chemin à parcourir. On parvient assez vite sur la couronne du volcan ; j’aurais bien jeté un coup d’oeil pour apercevoir le Piton de la Fournaise mais vu le temps qu’il fait c’est peine perdue…

On arrive au ravitaillement de Foc Foc, au bout de 7 heures. J’ai une heure de retard ! J’engouffre un sandwich (enfin) et refais les pleins d’eau. Je ne m’attarde pas et galope en direction de la Plaine des Sables. Le jour se lève.

Pas d’erreur possible, on est bien sur le dos d’un volcan. Après le Nevado de Toluca et le Fuji, je commence à les connaître !

J’arrive assez vite à Piton Textor, en un peu plus de 9 heures de course, et j’ai déjà comblé mon retard : je reprends un rythme de croisière plus cool, mais je ressens une brûlure sous les pieds. Tiens, déjà ? Je commence à me dire que je vais avoir besoin de chaussettes de rechange, les miennes sont trempées et mes pieds baignent dans la flotte depuis la veille au soir. Or j’ai prévu un change complet à Cilaos, au 72ème kilomètre. Encore 30 bornes : ça devrait aller… D’autant qu’entre Piton Textor et Mare à Boue, c’est de la descente plus ou moins vallonnée. Mare à Boue. Pourquoi diable l’endroit s’appelle ainsi ?

Ben parce que.

C’est là que mes problèmes commencent.

Pour faire un point rapide de la situation : suite à mes problèmes de genou, mon gentil podologue m’a confectionné des semelles orthopédiques qui me soutiennent la voûte plantaire afin de remettre le genou dans l’axe. Sauf que ces semelles sont assez rigides et comme plastifiées : mouillées, elles deviennent glissantes et mon pied est donc instable dans sa chaussure ; dans la boue ma chaussure glisse et moi je glisse dans ma chaussure ! Et à force, ben ça brûle… Comme les chemins sont plus des fossés que des chemins, ça ne facilite pas la tâche : pour ne pas patauger dans 10cm de boue dans le fond de la tranchée, on court sur les talus herbeux qui, plus glissants encore, nous réexpédient au fond du trou. Les pieds dérapent sans cesse latéralement et bientôt la douleur plantaire se fait mordante. Comme j’arrive bientôt au ravitaillement de Mare à Boue, j’appelle ma Laeti qui s’occupe de la logistique pour qu’elle prévoie des chaussettes de rechange plus tôt que prévu, et surtout de la crème anti-échauffement… Après, tout devrait rentrer dans l’ordre !

Mare à Boue. Je trottine sur une route interminable qui mène à une groupe de tentes militaires. Pointage, ravito. Et je comprends, vu l’éloignement du ravitaillement, que Laeti ne pourra pas accéder aux tentes car l’organisation a bloqué la route d’accès et il faut se taper 3km à pied sous la pluie…

Dilemne. J’ai besoin de me changer, la douleur est telle que j’ai du mal à rester debout, j’ai envie de m’assoir et de soulager mes pieds. Mais 3 bornes avec le petit dans les bras et le sac sur le dos, c’est trop, je refuse qu’elle tente le coup, d’autant plus qu’il me faudrait attendre 45 minutes dans le froid. Il reste 20km avant la base de vie de Cilaos, et le sentier ne devrait pas être pire que ce qu’on a parcouru jusqu’ici : ça devrait le faire non ? Je regarde avec envie les raideurs autour de moi qui sortent des chaussettes sèches de leur sac.

Ma décision est prise : tant pis pour la crème, je continue, on se retrouvera à Cilaos.

Cette décision avait le seul mérite d’avoir été prise, car ce n’était vraiment pas la bonne.

Car la suite du parcours, dans la Plaine des Cafres, allait être pire. Bien pire.

La boue devint alors omniprésente. Et liquide, beaucoup plus liquide qu’avant : elle est beaucoup plus glissante, on s’y enfonce au risque d’y laisser ses chaussures mais surtout elle s’infiltre. Je comprends alors que j’aurais dû prévoir, en plus des chaussettes sèches, des guêtres comme beaucoup de raideurs. D’autant plus que je suis chaussé de mes belles chaussures à toile, ce qui laisse passer la boue à travers la chaussure : en plus d’avoir les pieds trempés, je sens la boue traverser mes chaussettes, occuper toute la place disponible, se fourrer entre mes doigts de pied, et quand l’eau s’évacue il ne reste que le sable… abrasif comme il se doit.

Très vite la souffrance devient calvaire. L’échauffement devient inflammation, puis escarre, puis lésion. La peau macérée s’est fragilisée, elle se fend. À chaque pas, je me dis que ce n’est pas une situation d’avenir : si blessure il y a, la boue va s’y engouffrer, et des millions de bactérie avec !

Le plaisir, pour autant qu’il y en ait eu depuis le départ, s’est totalement envolé. Je patauge dans un environnement qui n’a rien à envier aux tranchées du nord, et les paysages exaltants de l’Île de la Réunion sont inexistants, cachés par le brouillard.

La montée vers le gite du Piton des Neiges, point haut de la course, est une torture, aussi bien physique que mentale : elle n’en finit pas. A chaque fois qu’on arrive en haut et que l’horizon s’éclaircit, nous faisant croire qu’on arrive, on se rend compte que ce n’est qu’une  marche et une autre montagne sort de la brume devant nous. On la franchit à son tour, on arrive en haut, et on découvre la suivante, ombre chinoise dans le brouillard. Et ainsi de suite… Je mettrai 4h30 pour faire douze malheureux kilomètres… Je m’arrête en croisant une cascade d’eau claire pour retirer mes chaussures, chaussettes, rincer le tout. Je lave mes pieds de leur gangue noire et découvre mes blessures : je commence à douter de la suite…

J’arrive enfin au ravitaillement du Piton des Neiges. Que je dédaigne : je n’ai pas faim ni soif, je cherche juste un médecin. Je retire mes chaussures pour lui montrer mes plaies et il me répond que ça va empirer et me conseille d’arrêter. Pas motivant, le doc’.

Je poursuis et bascule dans la descente. Je me tiens sur le Coteau Kerveguen, au bord du Cirque de Cilaos, avec devant moi une vue impressionnante sur les montagnes réunionnaises et le village de Cilaos, 1500m plus bas. Sauf que ce jour-là, c’est rideau. On n’y voit pas à plus de 200m.

Je m’engage dans la descente, qui tient plus de l’escalier que du sentier de terre battue. Et là, la torture devient martyre. Je ne peux plus poser un pied par terre, j’ai l’impression de marcher sur des lames de rasoir, que mes plaies s’ouvrent à chaque pas. La seule solution est de descendre sur les talons ! 1500m de dénivelé négatif à poser un talon puis un autre… pathétique… la descente du canard boiteux…

Je croise deux Réunionnais sur le bord du chemin qui me demandent en créole ce qui ne va pas. Je leur explique mon problème de pieds à cause de la boue, ils me répondent : « fo saussetsec !  » Ben oui des chaussettes sèches m’auraient sauvé la mise…

J’appelle Laeti pour l’informer de ma décision d’arrêter à Cilaos. C’est dur d’avaler ça. Déception totale. Mais bon je n’ai pas le choix : il m’est impossible de continuer. Je mettrai trois heures pour descendre. 200 personnes vont me passer dans cette portion. Un moment, le ciel se dégage un peu et je distingue un paysage réunionnais. Enfin !

J’arrive à Cilaos dans un état pitoyable. Direction le podologue. J’enlève mes chaussures mais je n’y arrive pas : elles sont collées ! Je force et dans une impression horrible j’ai l’impression que ma peau est partie avec. Nettoyage rapide, soins, je repars avec les pieds bandés. Comme dit Yorick, une vraie momie tout juste exhumée ! J’ai de la boue même sous les ongles !

Puis je m’essaye à faire quelques pas, et cela conforte ma décision d’arrêter là : avec un piètre 1km/h je me traîne jusqu’au poste de pointage pour rendre mon dossard.

Game Over.

Je ne suis pas le seul, vu le tas de dossards découpés sur la table. Au final il y aura plus de 50% d’abandons. À rapporter aux 25-35% des éditions précédentes. Il faut dire que 170km et près de 11000m de dénivelé ce n’est pas pour tout le monde. Surtout avec l’ascension du Maïdo au 100ème kilomètre. Il y a quelques années le Raid faisait 140km et 9000m+. Des voix s’élèvent contre la course à la difficulté : faut-il laisser le Grand Raid accessible au plus grand nombre ? Ou viser une élite ? J’observe que le niveau est de plus en plus dur, sur la plupart des grandes courses…

Le lendemain : après un bon réconfort local,

voici venu le temps de l’analyse. Pourquoi cet échec ?

D’abord, la boue. C’est elle qui a précipité mes problèmes. Mais même sans boue, ce serait arrivé, tôt ou tard. Les semelles ? Leur faute, assurément, mais en contrepartie elles ont assuré leur rôle, je n’ai pas eu mal au genou. Non, le véritable problème a été la logistique. J’ai traité cette course comme un ultra trail, avec un changement de chaussures à mi-chemin. Or ce n’est pas un ultra trail, sinon il s’appellerait Ultra Trail de la Réunion. Non, c’est un Raid. Un Grand Raid. Technique, exigeant. En plus, parti avec l’ASAF, je n’ai même pas profité de leurs camions d’assistance postés sur tous les ravitos, dans lesquels j’aurais pu mettre quelques sacs… mais non, j’ai prévu une assistance minimum, comme sur les autres ultras. J’ai vu des coureurs avec des sacs à dos énormes, comme s’ils partaient en montagne. Je ne sais pas s’il est arrivé au bout, mais j’en ai même vu un avec un parapluie en travers de son cabas ! Je suis parti léger, trop léger. J’aurais dû prendre des « sossetsec » et un tube de Noc. Un coureur m’a avoué qu’il passait deux tubes entiers sur ce genre de course. Moi, un tube de Noc me dure 5 ans.

Alors quoi ?

Je vide ma bière d’un coup. Je reviendrai, me dis-je en reposant le verre vide sur la table. Ça c’est sûr, je reviendrai.

Never Hesitate - Never Regret

Comments:

  • Tat

    28 octobre 2012

    On reviendra ,c’est sûr !!!! Tous avec toi !!!

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  • FONTUGNE Bruno

    28 octobre 2012

    Comme toujours, je suis plus qu’impressionné.
    Respect que dire de plus, respect :), pilou pilou et à l’année prochaine, plus fort et mieux préparé que jamais.

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  • 28 octobre 2012

    Ouais, 2012 n’est pas l’année des ultras, il faut en convenir ! Même temps pour l’ultra des Templiers. Vraiment dommage pour un si beau parcours. Sage décision à Cilaos, je pense que tu n’avais pas le choix de toutes façons. Pense à l’attempt #2. Si c’est 2014, on fera un petit groupe pour s’encourager

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  • Jphi

    31 octobre 2012

    Merci à vous tous pour vos encouragements ! Bon, 2014 avec le CTC alors !?

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  • Verhulst

    10 novembre 2012

    Superbe récit et superbes photos qui permettent de voir l état des « sentiers » et des pieds.
    Heureusement que la fameuse Dodo est lā pour le réconfort.

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    • Jphi

      13 novembre 2012

      Merci bien ! La Dodo donne envie d’y retourner…

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