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Dimanche, La Saline, Réunion, 30°C. Un petit footing pour me décrasser, dans le Bois de Nèfles, sur un petit sentier, le Chemin Bruniquet, qui monte à l'Ermitage.

Le chemin se divise souvent et sans carte ni GPS, difficile de savoir si c'est le bon. Je croise quelques chèvres qui me sont d'une aide toute relative.
Bientôt le sentier s'enfonce dans le bois. Pas cool : des épines partout, je me lacère sans arrêt !!! Une vraie plaie ! Impossible de courir. Je dois être sur le mauvais chemin.
Au bout d'un moment, j'en ai marre, je fais demi-tour. De toutes façons le soleil se couche.
De retour sur la plage, je peux enfin courir pour de vrai, enfin presque avec ce sable… Voilà qui suffira pour cette petite sortie, histoire de se dégourdir les jambes. La prochaine fois, si je reste plus longtemps, je préparerai une longue sortie, une vraie, dans cette île qui est quand même la Mecque des traileurs !
Deux jours plus tard, et 37°C en-dessous…
retour à la maison…
Ah ! Alors ? Ca change non ?
Et oui, ici la neige c'est quand même pas souvent : j'ai pris mon appareil photo alors que je suis sur mon terrain d'entraînement archi-connu, que je pourrais faire de nuit sans frontale…
Le seul truc, c'est que le corps ne comprend pas trop ce qui se passe avec ce choc thermique. J'ai la peau qui tire encore du soleil des Tropiques, et elle se retrouve à suer des cristaux de glace dans ce froid claquant… Passer du micro-ondes au congélo… il paraît que ça raffermit les chairs… moi je ne sais pas, demandez aux canards… ils connaissent c'est leur froid…
Bon, je confirme : le corps humain (enfin le mien) court mieux dans le froid que dans la chaleur. Il y a facilement 10 à 15 pulsations cardiaque par minute de différence à effort égal !

Never Hesitate - Never Regret

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