C’est la première édition de cet ultra trail de 120km, tracé par Pierre Toussaint. Le Festa Trail est une grande fête du trail, avec plusieurs épreuves, dont l’Ultra Draille. A lire le résumé, la course est alléchante. Les paysages décrits sur la brochure appellent le coureur nature : gorges, puechs, ravins, arches naturelles, lacs, falaises, cirques, avens, pitons, et autres ponts médiévaux, châteaux, chapelles, villages perchés… De quoi rêver… Mais la frontière entre le rêve et le cauchemar est parfois ténue.
J’arrive à Saint Mathieu de Tréviers, dans l’Hérault, le vendredi soir. Le soleil se couche sur le Pic St Loup, lieu de l’arrivée, la fin du voyage. Comme j’ai prévu de faire la course en moins de 24h, je suis censé arriver de nuit et donc j’en profite pour mitrailler le pic car je ne le verrai peut-être plus en plein jour.
Je récupère mon dossard, me nourrit d’une n-ième assiette de pâtes à la pasta party champêtre proposée gratuitement par l’organisation, puis m’enfonce avec mon camion dans un petit bois pour y passer la nuit.
Quelques heures de repos avant un lever à 2h30, le bus qui nous emmène au départ part à 3h15 du matin. Une petite heure de trajet pour rejoindre Causse de la Selle. Petit incident de parcours, les ponts en pierre de la région sont parfois un peu étroits et le car, même en rentrant le ventre, a laissé une porte sur le parapet…
Il y a du monde au départ. 93 coureurs sont prêts à en découdre. Il y en aura un peu moins à l’arrivée.
À 5 heures du matin, le départ est donné, le peloton s’élance doucement dans la nuit…
On contourne quelques puechs, puis on gravit la première difficulté du parcours, le Monthaut. C’est là que le soleil se lève, au bout d’une heure de frontale. On aperçoit déjà à l’horizon la ligne d’arrivée : le Pic St Loup, reconnaissable entre mille. Sauf qu’on ne se dirige pas du tout dans sa direction…
Peu importe. J’adore courir quand le soleil se lève. Je me dis que la prochaine fois qu’il montera au-dessus de l’horizon, je serai déjà arrivé.
Le soleil éclaire les rochers. On se rend mieux compte, ainsi, du paysage chaotique. On ne court pas, on escalade.
Descente sur le Mas d’Agre puis on remonte à l’assaut du Roc de la Vigne à 700m d’altitude. Nous sommes dans une forêt de pins (ces fameux Pins de Salzmann ?), enflammés par le soleil rasant.
On redescend sur un beau monotrace, par l’Ermitage Notre Dame de Belle Grâce, sur des terres connues puisque plus ou moins le Trail de la Sauta Roc.
Nous arrivons ainsi en vue du Château du Géant,
et par une descente endiablée nous descendons (tombons) sur le fabuleux village de St Guilhem le Désert.
Premier ravito, on refait les niveaux d’eau, je suis déjà à sec. Nous sommes au 22ème kilomètre, il doit être 8h à peine et la chaleur se fait déjà sentir… On repart assez rapidement en direction du Cirque de l’Infernet, toujours très impressionnant, et sa Source du Bout du Monde.
Nous montons le long d’un sentier en balcon, passant par les Fenestrelles, ouvrage médiéval qui permettait jadis de rejoindre les Causses.
De là, la vue sur la vallée est à couper le souffle. J’en profite d’ailleurs pour le reprendre…
Passé le col, entre les têtes de Barbazols et la Candèle, on suit une draille, par le Ravin de la Côte, avant de rejoindre pour un petit kilomètre la D112. D’habitude, un peu de bitume repose les jambes. Mais là, le soleil tape, et la chaleur remonte du sol, chauffe les pieds. Bien chauffés à blanc, on entame l’ascension du Mont St-Baudille. 400m à gravir d’un coup, sur un sentier de pierres blanches.
La chaleur est harassante, mais le pire est encore à venir. Bien pire. On arrive bientôt en haut, le ravito nous attend. Mes bidons sont déjà vides.
Mais la vue embrasse toute la région, et une fois de plus la ligne d’arrivée se trémousse à l’horizon, nous fait de l’oeil, nous aguiche. Le Pic St Loup et son illustre pendant, l’Hortus, nous attendent de pied ferme, comme deux crocs plantés dans le Languedoc.
Je m’attarde au ravitaillement. Yorick me rejoint, il déboule comme une fusée ! Il a l’air en forme le bougre ! Puis je repars sur des pistes et sentiers serpentant autour des collines, leur passant sur le flanc ou pire, par-dessus : les Piochs se succèdent, le Farrio, Roquebrune, Fraïsse, la Boffia, Launet.
Nous sommes sur le dos de la Serrane, une échine plutôt, où chaque vertèbre est une colline à gravir ou a contourner. Je dois déjà m’arrêter dans une côte, les quadriceps se sont soudain contractés, sans prévenir. Une crampe, déjà ? Au 40ème kilomètre ? Yorick, Alexis et leurs potes me passent avec légèreté. (Je dis légèreté car ils avaient le pas léger, mais aussi parce qu’ils auraient pu s’excuser de me doubler !) Des crampes si tôt laissent augurer la suite des évènements…
Heureusement on retrouve un terrain plus léger et plus frais.
Mais brusquement, on quitte les pâturages et le tapis herbeux pour une descente de rocaille, au Rocher de la Chandelle, pour plonger sur Pégairolles de Buèges et son ravitaillement.
On descend dans la vallée, encastrée entre deux massifs : celui, à droite, sur lequel on a couru ce matin, avec le Monthaut, et à gauche la Séranne, avec deux grosses difficultés à venir.
C’est pendant cette descente que les cuisses m’ont à nouveau tiraillé. Ai-je couru trop vite ? Je n’en ai pas l’impression, ma moyenne est à 7, 5km/h ce que je trouve raisonnable vu que j’avais prévu boucler le tour en 20 heures soit à 6km/h. Ce que je ne pouvais savoir, c’est que c’était un peu rapide au vu de la difficulté du trail. Je choisis de ralentir et de trottiner tout doucement pour chasser les crampes. J’arrive au ravitaillement dans ce joli petit village de Pégairolles. Je prends le temps de m’hydrater, de m’arroser aussi car la chaleur est intenable. Le soleil est presque au zénith. Je repars en descendant les ruelles du village, c’est-à-dire des escaliers…
Arrivé tout en bas, je me rends compte que j’ai oublié mes bâtons au ravito qui se trouve… tout en haut. De rage, je remonte les marches quatre à quatre. Erreur. Les crampes qui m’attendaient, tapies au coin d’une ruelle, m’assaillent. Je suis obligé de m’arrêter et de m’étirer. Puis de continuer à grimper ces marches, grimaçant comme un forcené qui s’échine à remonter dans le mauvais sens, croisant des coureurs incrédules…
Bâtons récupérés, je redescends, mais le mal est fait, les crampes se sont installées et ne partent plus. Je suis obligé de m’assoir à l’ombre et de me détendre, tandis qu’au dessus me nargue le Peyre Martine…
Ce sera le début de la fin. 50ème kilomètre : game over. Je marche 50m je m’arrête, m’assois, m’étire, me relève, marche 50m, et re-belote. La crampe s’en va et revient. Mes cuisses sont chargées de lactique et la chaleur se charge de refaire les niveaux. Je bois, je bois, je mange salé mais rien n’y fait, la crampe a élu domicile et mâche doucement les vastes internes puis les quadriceps. Je grimpe à l’allure ridicule de 200m/h, pauses obliges.
Je me fais doubler par des coureurs qui n’ont pas l’air de valoir mieux que moi. J’en double à mon tour, allongés dans un rare coin d’ombre. Quelques nuages font leur apparition, bourgeonnant dans la moiteur des sommets. Dommage, l’ombre est dans la vallée. J’appelle l’orage par la pensée.
Une fois en haut du Peyre Martine, on redescend dans la vallée vers St Jean de Buèges. Quel intérêt de monter là-haut vu qu’il existait une route directe entre Pégairolles et St Jean, de moins de 3km ? Ah mais oui, mais il faut monter et descendre sinon c’est pas marrant… Mais sur le moment je m’en fiche car je ne pense qu’à St Jean de Buèges, 60km, moitié de la course, base de vie, avec ravito complet, centre de massage, et surtout mon sac de délestage avec change complet. Je vais enfin pouvoir courir (oui enfin marcher dans mon cas) à sec ! Et me faire masser pour me débarrasser enfin de ces crampes qui ont profité de la descente pour terminer leur festin de mes quadris et s’attaquer à mes adducteurs.
J’ai misé de grands espoirs sur cette halte. Après, j’allais pouvoir repartir… Oui enfin, en théorie. Les crampes ont sauté de la table de massage quand j’en suis descendu et se sont recollées sur mes cuisses.
Devant moi, la dernière grosse difficulté : le Roc Blanc.
L’ascension n’a pas été une montée, mais une descente. Aux enfers. Les crampes, qui n’avaient plus rien à mâchouiller sur les quadriceps, se sont attaquées à tous les muscles s’y rattachant : droit antérieur, ischios, adducteurs, psoas-iliaque, fessier, tout y passe. Je me demande si elles n’ont pas un peu grignoté quelques os en passant. Les copains, qui suivent en direct sur le site de la course ma chute dans le classement, commencent à faire pleuvoir les SMS…
Un chemin de croix. Assis, je prends des photos. Je regarde le sentier comme si je pouvais avancer rien qu’avec les yeux.
Je me suis vu ne pas pouvoir arriver en haut avant la nuit. Mais la pente s’aplatit un peu et me soulage les cuisses. Le Roc Blanc porte bien son nom, il n’a pas fallu se fouler pour le trouver celui-là.
Dans les Cévennes, plus au nord, l’orage gronde. Je l’appelle de mes voeux qu’il vienne me rafraîchir. Mais il restera distant…
Je suis toujours sur le Roc Blanc, et toujours le Pic St Loup me nargue au loin.
D’ailleurs, assis là sur mon rocher tout blanc, je mesure le chemin encore à parcourir. J’évalue le relief restant ; la ligne d’arrivée me paraît si loin… Impossible dans cet état me dis-je… Je ne sais d’ailleurs même pas si je vais pouvoir descendre jusqu’en bas… Mais coup de fil miraculeux : ma petite famille m’attendait justement en bas, au Pont d’Issensac. Comme il n’était pas question d’abandonner devant eux, l’affaire était réglée, j’allais devoir continuer…
La progression continue le long d’une arête rocheuse : le Rocher de la Barre.
Escalade, sauts, grand écart, numéro d’équilibre, bonds, essors, tout ce qu’on est capable de fournir au 70è km, quoi…. L’évolution sur cette barre était digne d’un guignol actionné par un marionnettiste aviné…
Mais contre toute attente, avec le rafraîchissement de la nuit qui s’annonçait, les crampes s’en sont allées, me laissant juste deux moignons à moitié rongés. Je suis donc descendu comme j’ai pu, par Notre Dame du Suc, comme un éclopé dans un pierrier.
Je me suis ainsi traîné jusqu’au Pont d’Issensac, où les miens m’attendaient. Joie intense. C’est mieux qu’un massage ou un verre de coca, ça vous recharge les batteries. J’ai fait le plein d’essence. Ras bord.
La nuit est tombée, je suis reparti, le long de cette route, les bâtons cliquetant sur le bitume, suivi de loin par ma petite femme, père, enfants, poussette, me criant des encouragements. Vision gravée à tout jamais.
Je quitte la route pour une piste montant vers le Ravin des Arcs, la nuit tombe, j’allume ma frontale, fermement décidé à boucler cet ultra, même à quatre pattes. Même en rampant s’il le faut. Me reviennent les mots de cet alpiniste sur l’Everest :
[floatquote]Habu Joji, à l’assaut de l’Everest sans oxygène[/floatquote]Si mes jambes refusent d’avancer, j’irai sur les mains. Si mes mains refusent à leur tour, j’irai en mordant la neige à coups de dents. Si je n’y arrive pas avec les dents, il me restera les yeux. J’avancerai en suivant la route de mon regard. Et si ça ne marche pas… si vraiment rien du tout ne marche… si vraiment, vraiment, vraiment il n’y a plus rien à faire… Alors… j’irai avec le coeur. Avec tout mon coeur.
Je continue, donc, avec tout mon coeur, mais arrive bientôt au fameux Ravin des Arcs, qui n’est autre qu’un fond de rivière, le Lamalou, amas de gros rochers blanc ivoire qu’il faut franchir en sautant de bloc en bloc… En pleine nuit, après 85km d’efforts, chancelant sur mes deux moignons et mes deux bâtons, je ne devais rien avoir de la posture du traileur dynamique… Je m’étale plusieurs fois entre deux rochers, sautille comme une grenouille désossée, et atteint enfin le sentier qui allait m’extirper du ravin… sauf qu’il fallait un peu escalader, les bâtons entre les dents (j’exagère un peu, ok).
La suite ? J’avoue que je ne m’en souviens pas trop. Quelques ravitos dans la nuit, où m’attendait à chaque fois mon père, puis des rêves éveillés, des portions de lucidité à suivre un balisage réfléchissant, des portions d’hallucinations à tenter d’attraper des lucioles avec ma frontale, ce qui revenait stricto senso au même, à ne plus savoir si je marchais couché ou si je dormais debout…
Puis le jour s’est levé, et j’étais au pied du Pic St Loup. Il a fallu l’escalader, au ralenti, redescendre se ravitailler, et remonter pour re-redescendre (?)… mais les vues étaient magnifiques… J’ai juste oublié de sortir mon appareil photo… Faut pas m’en vouloir, j’étais un peu fatigué…
Presque 3h pour faire 10km…
La première et dernière photo de la journée est celle du Château de Montferrand, sur le Pic.
La dernière descente s’est faite presque centimètre par centimètre tellement mes cuisses étaient douloureuses. J’ai franchi, pour la première fois de ma vie, la ligne d’arrivée en marchant..
Mais au moins, je suis content d’être allé au bout. Dans les profondeurs du classement, à cause d’un problème musculaire pas totalement expliqué, mais avec la satisfaction d’avoir bouclé presque 80 bornes avec des crampes… Mon ultra a été à ce niveau ce jour-là : dépasser la douleur plutôt que les concurrents.
Il y a eu pas loin de 50% d’abandons, ce qui a donné de la valeur à ce beau t-shirt de finisher du Festa Trail…
Merci, Pierre, de m’avoir fait découvrir ces paysages grandioses !!! Mais bon la prochaine fois, moins de caillasses et un poil plus frais…
Une petite vidéo, qui ne couvre que les 30-40 premiers km de la course.
Yorick
BRAVO!
Bon, sinon, déjà, désolé de ne pas nous être excusé en te doublant !
Après, oui, vraiment un TRES grand bravo!
Aller au bout, c’est une chose, déjà très dure ici mais, aller au bout en ayant chopé des crampes dès le 40ème, alors, là, CHAPEAU!
Prends soin de Toi et fais moi une bonne récup’ pour venir me bouffer à Andorre!
Alex
Un récit prenant comme j’en ai rarement lu! J’ai eu mal pour toi en lisant les détails de tes douleurs!
En tout cas BRAVO! Tu es allé au bout de cette aventure malgré les soucis et c’est un T-shirt bien mérité qui voudra dire beaucoup!
Prends le temps de bien récupérer et à une prochaine!
Jphi
Merci les amis, et bravo à vous ! Par contre l’Andorre ce sera sans moi… Pas pour un pb de motivation ou autre mais pb d’emploi du temps… Deg !
Jacky
Bravo pour ta ténacité. J’espère que tu va vite récupérer. Beau tracé et superbes paysages, mais bon, ici on est habitué non ?
J’en profite pour donner un coup de chapeau à Yorick et son accompagnateur Alexis pour une course fantastique.
Quant à Andorre, je vous souhaite bien du plaisir. Superbe paysage également si le temps le pemet, mais c’est d’un autre niveau. Terminer serait vraiment un exploit en soi. Ca doit être le but, alors partez prudemment (attention quand même aux barrières horaires).
A bientôt…
Linouchka
BRAVO à toi, c’est beau le sport…
Très émouvant ce compte rendu, en le lisant ça donne envie, à nous les bénévoles, de revenir l’année prochaine enfiler nos maillots rouges, pour vous faire revivre ces difficiles, mais si beaux moments !
C’était vraiment un magnifique week-end, que des sportifs sympas qui, à bout de souffle, prenaient la peine de dire merci !
Vraiment félicitations à vous tous pour vos performances.
Félicitations aussi aux initiateurs de ce beau festa trail, et petit clin d’œil particulier à Hugues sur Claret pour avoir si bien coaché son équipe de bénévoles;-))
Tat
Bravo pour ton courage. C’est déjà magnifique d’être allé jusqu ‘au bout avec de telles douleurs .ça fait peur de t’imaginer continuant à lutter quand même les photos sont magnifiques .
Jphi
Merci à tous pour vos messages ; on ne remercie jamais assez les bénévoles, sans qui ces courses ne seraient pas possible. Je dois bien dire que sur ce Festa Trail en particulier, les bénévoles étaient sensationnels de bonne humeur, encouragement et félicitation aux lèvres, et surtout particulièrement serviables, à remplir nos bidons à notre place, faisant tout pour que le coureur reste dans son petit cocon… Merci encore !
Françoise et Phil
Nous avons souffert avec toi ….. ! On aurait aimé être à tes côtés .. ! BRAVO ! tu es un ultra traileur … le prochain ensemble ?? !! ….
lafan
bravo…beau travail psychologique…
ton récit est magnifique…
bravo à tous les finisher…
euh…juste un petit mot à jacky ;
on sait tous qu’Andorre est, jusqu’alors, LE trail d’exception en Europe, il n’empêche que je m’interroge sur ta façon d’apprécier le « niveau » du Festa Trail,
alors même que c’était la première édition et que tu
n’y a pas participé…
encore félicitations à toi, jphi ….
Jphi
Merci Lafan, fan des premières heures… Je te dirai pour Andorre, si j’arrive à me libérer..
MPIE
A mes heures perdues, je bricole. Promis je te fabrique un dentier au cas ou un jour tu finirai avec les dents….
Trêves de plaisanteries: 1000 FELICITATIONS!!!!!!!
Jphi
Merci Mpie pour le dentier ! Si tu en as un pour terrains variés : caillasse, boue, herbe, sable, neige… d’avance merci !
Raph
Bravo mon frère ! Que je te comprends ! Courir avec de crampes est un vrai calvaire. On se demande ce qu’on fait là, on se dit que plus jamais on ne fera une course, on se donne les pires noms d’oiseaux, puis passé la ligne… J’ai vécu ce moment douloureux avec toi sur l’hivernatrail ou je tentais de te suivre avec quelques dizaines de minutes derrière toi… (bon c’est vrai, il y avait juste 84 km de moins, mais quand même c’était douloureux).
Encore félicitations !
Ton petit frère.
PS : tu as des nouveaux fans ici à Aix… on parle de toi au café, c’est la gloire !
Jphi
Comme quoi tous les sujets de conversation sont bons à prendre pour prolonger la pause café!!! Mais non je rigole.. merci petit frère.
Martine
Cette première édition a été un plaisir pour une bénévole comme moi, vous voir vous dépasser dans un sport alors que je n’en suis pas capable, est un exploit que j’admire.
Je serai là l’année prochaine, toujours admirative envers vous les coureurs et pour vous encourager et ….. remplir votre bidon.
Félicitations à tous, il faisait particulièrement chaud, vous avez beaucoup de mérite.
Une bénévole de ravitaillement.
Jphi
Merci Martine ! Mais je vous retourne félicitations, et remerciements, car rester en pleine chaleur, debout toute la journée à vous occuper de nous pour que toutes les chances soient réunies pour aller au bout… Sans vous ce ne serait pas possible !
Martine
Un ami de St Mathieu m’a fait parvenir le lien de votre blog
J’ai lu avec grand intérêt votre récit.
Toutes mes félicitations pour ce parcours qui s’il n’a pas répondu à vos attentes vous a demandé un grand courage pour toujours avancer dans cette nature caillouteuse !
Jphi
Merci Martine,
mais le parcours, magnifique, a tout à fait répondu à mes attentes ! C’est moi qui n’y ai pas répondu !!!
Et j’en garde malgré tout un excellent souvenir…