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Après toutes ces sorties agitées à Oman et au Mexique, il y avait longtemps que je ne m’étais pas enfoncé dans mes Cévennes. Retour aux sources. Direction la Vallée Borgne en espérant que les paysages extraordinaires rencontrés à l’étranger n’entameront pas la beauté de mon pays…

Je gare ma voiture au pont de l’Arénas et entame l’ascension du Serre du Cartaou, jusqu’au Col de Briontet. De là j’opte pour le tour du mont Brion et je ne le regrette pas car c’est là que je vais retrouver mes sensations cévenoles, le long de ces petits sentiers perdus, qu’on ne trouve qu’ici…

Caprice du soleil ? Magie de l’éclairage ou du lieu ? J’ai l’impression de courir dans un ailleurs, dans un décor de cinéma pour un film fantastique… Nous voilà bien au pays des Camisards…

On pourrait presque apercevoir, entre les arbres, chemise blanche, fusil au col, bible sous le bras, courir une poignée de guerriers du livre…

Retour par la Jasse d’Almiras vers le col déjà cité, puis je suis le GR61 vers le Col du Mercou, itinéraire habituel, cher à Paco (*).

Faute de montjoies, je suis les cairns qui n’ont rien à leur envier en terme de hauteur.

Et quand il n’y a plus de cairns, il y a ces traces blanches et rouges du GR qui sont toujours synonymes de belles balades…

Ascension du Bedos puis de Cabane Vieille avec de splendides vues sur les Cévennes. Toujours les mêmes points de vue mais on ne s’en lasse pas…

Et, en point de mire, le Rocher de l’Aigle qui passe son temps, même quand je suis tranquillement chez moi à regarder par la fenêtre, à me narguer…

Du coup, au lieu de redescendre par la Mortière, je me précipite sur les flancs du Rocher. Trop tentant !

Me voilà sur le Rocher, à 1100m d’altitude, mais je n’ai toujours pas vu d’aigle…

En contrebas du rocher, le carrefour de pistes qui mène entre autres au Liron, mais je n’irai pas pour cette fois-ci car j’ai encore du chemin à parcourir… Je descends quand même le long du mur de roches et retombe sur la piste.

Retour à la Mortière par le DFCI, direction le Capel. Contraste végétal. Le caduc se dispute le vert au persistant.

En passant près de la Blaquière, un totem semble garder l’entrée d’un territoire interdit.

En continuant le long du DFCI puis de la D39 sur un petit kilomètre, on arrive à l’ancienne église de St Martin-de-Corconac, avec son vieux cimetière dissimulé derrière.

Le sentier continue de descendre jusqu’à la rive du Gardon de St Jean.

Le chemin suit la rive encaissée, les vues sont magnifiques. L’eau est encore froide à cette époque de l’année, mais on s’y baignerait quand même ! (J’ai pas mon maillot)

Passage dans cet endroit magnifique : Soucy et ses gorges connues par les baigneurs et adeptes du canyoning (canyonisme en français mais bon…)

Retour, toujours le long du Gardon, jusqu’à l’Arénas, son pont, ma voiture.

Bonne petite sortie de 40 bornes… Demain, 15 bornes de récup, après-demain le Trail de Ganges, voilà qui achèvera ce petit « week-end choc »…

Heureux d’avoir repris contact avec les Cévennes !

20110421_Vallee_Borgne

Never Hesitate - Never Regret

Comments:

  • Lafan

    24 avril 2011

    « week-end choc-olat ! » ….

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    • Jphi

      25 avril 2011

      Ah ben oui fallait la faire celle-là… pour le WE de Pâques…

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  • 28 avril 2011

    Et oui tous les chemins mènent en Cévennes, encore et toujours!

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    • Jphi

      30 avril 2011

      Heureusement qu’il y en a à la pelle ! Et encore, on est loin de les connaître tous, on en découvre à chaque fois ! Pas la peine de partir à l’autre bout du monde finalement…

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