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On est au mois d’août, une chape de plomb recouvre les Cévennes. La chaleur est étouffante. Quoi de mieux pour se rafraîchir qu’une bonne sortie neige ?
Sauf que la neige en été, à part au sommet du Mont Blanc…
Direction l’hémisphère sud, dans la Cordillère des Andes.
Là-bas, c’est l’hiver. Enfin normalement. Je dis normalement car en ce moment il fait plutôt 20-25°C au pied des montagnes. Pas bon pour la neige !
Mais comme les stations de ski s’élèvent à 3700m d’altitude, les dégâts sont assez limités. Il y a assez de neige sur les pistes, mais pas assez pour sortir des chemins battus : le free ride, ce ne sera pas pour cette fois-ci…
Tant pis, on ne dessinera pas de nouvelles courbes dans la fraîche, on ne sautera pas de barres rocheuses. On restera sagement* sur les pistes, à faire quelques courbes, ou à apprendre à carver à l’envers (c’est pas gagné). Comme Rémi a pris sa caméra embarquée, on se fait plaisir…
Parfois, on ne résiste pas à emprunter quelques crêtes plus techniques.
Mais il fait beau (et chaud, même à cette altitude !) et on profite à fond des paysages fantastiques de cette Cordillère des Andes dont je ne me lasse jamais.
(Crédit photo Laurent C.)

On passera deux jours sur Valle Nevado et la Parva, les deux grosses stations de Santiago du Chili. Là-bas, c’est comme chez nous : les télésièges sont fournis par Poma, entreprise française. A quelques ajouts publicitaires près.

 

 

(Sur la porte il est écrit EN CASO DE AVALANCHA, SUBETE « en cas d’avalanche, montez à bord« )

 

Une petite pause,

et ça repart…

…jusqu’au soir. Coucher de soleil chilien,

puis lever de soleil chilien.

Entre les deux ? Pas beaucoup de sommeil : il y avait la Coupe du Monde de Freeride. Et toute la nuit, une fête spécialement organisée. On a donc passé un bon moment à boire des piscolas (pisco-coca) avec Julien Lopez, champion du monde 2009 (le seul freerider au monde qui est capable, quand le DJ coupe sa musique à la fermeture de l’établissement, de trouver un vieux câble électrique pour brancher son iPod et de faire rentrer de nouveau tout le monde dans la boite avec sa playlist perso !!!)

Ces champions ont un autre niveau, ils se fichent que la neige soit si mauvaise !

Le lendemain, la neige n’est pas meilleure, on s’essaye quand même à battre le record de Rémi sur la piste d’Andes Express, 134km/h.

Mais malgré 3 essais, on stagne à 120km/h. D’une part parce-que le haut de la piste est fermé, nous privant d’un bon élan, et d’autre part parce que la neige adhère trop…

Quelques dernières heures de ski, puis on emprunte un dernier chemin qui nous ramènera directement au chalet, avant de retrouver la France, les Cévennes et sa chape de plomb !

___________
sagement* : du latin sabius, qui signifie skier à moins de 140km/h





Never Hesitate - Never Regret

Comments:

  • Lafan

    25 août 2010

    Juste une petite précision…Jphi et rémi sont au boulot là…
    Quand on vous dit que le boulot c'est la santé !!
    Ça fait plaisir de vous voir vous amuser… en travaillant!(non! C'est sincère!on se réjouit toujours du bonheur de ceux que l'on aime…)
    Merci pour ces photos et ce blanc-reportage.
    La bise au Rémi.
    Amitiés.

    reply...
  • mpie

    25 août 2010

    Remplis ta valise de boule de neige, on se fera une bataille entre les chataîgners, les cigales et le soleil cévenol.
    Sacré veinard d'être sur des skis!!!!!

    reply...
  • Jphi

    25 août 2010

    Merci Lafan, c'est vrai que j'étais au boulot… bon, mais pour arriver là-bas, il a fallu près de 14h30 de vol quand même… toute la nuit pendant que tu dormais… mais c'est vrai qu'on s'est bien amusés !!!

    @mpie : pour les boules de neige, ok la prochaine fois je ramènerai une glacière pour les mettre dedans… vu que j'y retourne en octobre (enfin pas pour faire du ski mais pour courir un ultra cette fois)

    A+ !

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