La péninsule de Kii est un massif de moyenne montagne au sud du Japon. J’y suis déjà allé il y a quelques années lors d’une balade à Koyasan. Retour dans le berceau du shintoïsme pour une grande traversée de 70km cette fois…
熊野古道
Le Kii Kantō est la plus grande péninsule du Japon, et peut-être l’endroit le plus sacré. Depuis plus de 1000 ans, comme en attestent les plus anciens écrits, des Japonais parcouraient leur île pendant des semaines de voyage harassant pour rallier les trois grands sanctuaires bouddhistes ou shintoïstes.
Ils venaient de Kyoto, empruntaient le chemin côtier ou bien celui de Koyasan, et s’enfonçaient dans les montagnes du Kii Kantō, dans un pèlerinage sacré les menant d’oji en oji, de sanctuaire en sanctuaire, le voyage lui-même étant un processus de purification. De Kyoto, ils empruntaient en général la route Kiji, côtière, jusqu’à la ville de Tanabe où elle bifurquait entre la route Nakahechi, par l’intérieur, et la route Ohechi, plus longue mais toujours côtière. La Nakahechi, traversant toute la péninsule d’ouest en est, permettait de rallier les principaux centres religieux par un sentier sacré, débutant à Takijiri-oji, point d’entrée de la zone sacrée du Kumano, jusqu’au mythique Kumano Hongū-taisha puis le Kumano Nachi-taisha sur la côte opposée, destination finale des pèlerins.
Aujourd’hui, le Kumano Kodō s’effectue en quatre à cinq jours. Je devrai le faire en deux. Pour des raisons d’organisation, je choisis d’effectuer ce pèlerinage à l’envers : départ de Nachi, arrivée à Takijiri.
Le site de Kumano Nachi-taisha est l’un des trois principaux sanctuaires, non loin de Katsuura.
En plus d’être un lieu habité par les déités shinto, notamment dans la cascade qui est aussi la plus haute du Japon,
Nachi est aussi un centre bouddhiste. Le Bouddhisme est arrivé plus tard dans la région, au 6ème siècle, et s’est marié harmonieusement avec le Shintoïsme. Le sourire de Buddha côtoie les émanations divines de la Nature.
Je ne m’attarde pas trop, car le bouddhisme n’est pas trop ma tasse de thé, les kamis shintos m’attirent plus et ils vivent dans la forêt. Et les montagnes. Et les rivières. Dans l’air aussi. Enfin partout…
Mes premiers pas sur le Kumano Kodō confirment l’ancienneté du chemin. Les pierres qui le tapissent ont été posées là durant le premier millénaire, et innombrables furent les sandales qui les ont foulées et usées.
Piétinées par les millions de pélerins ou malmenées par les colères des ruisseaux, les pierres n’ont pas d’angle ici. Elles font le dos rond et attendent que ça passe.
Elles cultivent leur mousse et s’en revêtent pour l’hiver, chose facile par ici tellement la péninsule est arrosée toute l’année (entre 2 et 3 mètres par an) ! Chaque pierre, chaque souche, chaque tronc est un microcosme, un petit monde à lui tout seul, évidemment habité par les kamis…
Dès les premiers kilomètres l’atmosphère est particulière et puissante. Les forêts de cèdres du Japon, qu’on les trouve belles ou inquiétantes, ne laissent jamais indifférent.
Les cèdres verticalisent la forêt. Ce sont des piliers qui retiennent le ciel en somme, le temps que le pèlerin passe.
Je m’engage prudemment sur les pierres glissantes, le sentier monte, tantôt descend, épouse les formes du relief. Contrairement aux arbres il n’est jamais droit, jamais plat.
Au fur et à mesure que j’avance, le simple sentier forestier, le chemin de randonnée, s’efface peu à peu. A progresser ainsi, on perd le sens de la promenade. Le poids des ans, des pensées accumulées par tous ces pèlerins qui sont restées là dans les bois, à s’agglutiner autour des miennes comme des papillons attirés par la lumière, ou comme des oiseaux bruissants autour d’un bon repas, pèsent sur mon esprit.
Tous ces croyants qui ont parcouru ces centaines de kilomètres au coeur des montagnes japonaises pour se purifier lentement le long de ce pèlerinage incroyable, avant de rallier les grands sanctuaires, se sont peu à peu débarrassés de leurs miasmes humains, de leur coquille de mortel. Ils ont abandonné là des pans entiers de peau spirituelle, comme une vieille mue de ce bas monde, ils ont laissé choir entre les troncs leurs mauvaises pensées, leurs vices, leurs plus mauvais souvenirs, leur honte et leurs regrets.
Ce sont ces restes d’esprits impurs qui hantent ces forêts et qui pèsent ainsi, collant au cerveau du promeneur profanateur.
Et encore, le soleil est de mise… Je n’ose imaginer l’ambiance dans le brouillard. (Remarquez, je le saurai bien assez tôt)
J’arrive bientôt à un col, la passe d’Echigen Toge.
Elle est gardée par un Boddhisatva. Je dépose une piécette à ses pieds, plus pour acheter du bon temps sur mon périple que pour régler un droit de péage. Je précise pour la suite, car nous allons en croiser un certain nombre, que les Boddhisatvas sont des personnages bouddhistes : c’est un bouddha qui n’a pas encore atteint l’éveil. Les kamis sont des divinités de la Nature, croyance shintoïste. Il est un peu difficile de bien distinguer ces deux croyances car elles se sont mêlées à partir du VIème siècle. Le bouddhisme est d’origine plutôt indienne et est une religion (et une philosophie) fondée 500 ans avant JC par Siddhartha Gautama. Le shintoïsme est une religion sans fondateur, extrêmement ancienne, polythéiste et animiste, que l’on pourrait comparer à nos propres religions païennes ante Christ.
Il y avait une maison de thé par ici. D’anciens écrits de la période Edo (1600-1868) en attestent : la maison de thé Ishido-chaya. Evidemment aujourd’hui, rien de subsiste d’autre que la forêt. Dommage, un macha aurait probablement fait mon affaire.
La pente s’inverse, on redescend. De part et d’autre du chemin se dressent de petits cairns. Je corrige tout de suite : ce ne sont pas des cairns au sens propre, comme en Europe où ils balisent le sentier, mais de petites constructions qui signalent la présence d’un kami.
Oui, n’oublions pas que nous sommes au pays des kamis…
Les kamis sont plus ou moins des divinités. Je dirais que ce sont plus des éléments de la nature, animaux, forces, voire esprits de personnes décédées. Ils vivent partout et on ne les voit pas. Jamais. On peut les sentir, deviner leur présence, voir les effets qu’ils produisent quand ce sont des forces de la nature, mais on ne les voit jamais car ils vivent dans le shinkai, monde parallèle au nôtre. Enfin soi-disant.
Nouveau péage, nouvelle pièce. J’étais tenté d’y laisser des pièces d’Euro, pour que personne ne soit tenté de les ramasser, mais j’ai oublié que j’étais au Japon, et que là-bas le respect est le pilier de la société : les pièces qui sont déposées là sont pour la plupart des pièces de 100¥ ce qui fait presque 1€, et elles y restent… pas sûr qu’en France les pièces passent la semaine. En tout, il y a à chaque fois une cinquantaine d’Euros au pied du Boddhisatva..
Lors de la descente je croiserai de plus en plus de murets, vestiges de terrasses de culture.
Les pentes étaient belle et bien cultivées à l’époque. Surtout par les propriétaires des nombreuses « auberges » de voyageurs, qui étaient bâties le long du chemin. Certains guettaient de loin le pèlerin, et se hâtaient, selon les écrits, de faire bouillir de l’eau afin que le thé soit prêt à son passage.
Ces auberges et maisons de thé étaient des lieux de repos, de restauration, et même de rencontres où les voyageurs s’échangeaient des informations.
Ah, encore un Boddhisatva qui garde le passage.
Qu’on ne s’y méprenne pas, ces statuettes ne sont pas à prendre à la légère. Elles sont antiques, fabriquées loin d’ici, comme à Kyoto par exemple. Elles sont là depuis des centaines d’années. Le temps a effacé leurs traits mais leur esprit de compassion est toujours là. Certains des personnages sculptés ont décliné le nirvana pour rester s’occuper des pèlerins.
En tous cas, ce sont des sentinelles de la forêt.
Il y en a même qui gardent les points de vue, comme ici à Hyakken-gura.
De là, on admire le Kumano sanzen roppyaku po, les « 3600 pics de Kumano ». Depuis plus de 1000 ans les pèlerins s’accordent une pause à cet endroit, un des seuls où les arbres s’écartent pour autoriser le regard à s’évader.
Quelques pas plus loin et l’interdit retombe. Plus de paysage où les pensées pourraient vagabonder. Le pèlerin ne doit regarder qu’au fond de lui-même. Le seul paysage autorisé est celui de son âme, l’introspection est une prison et les arbres sont les barreaux.
Au bout de 33km, fin de la première étape. Me voilà arrivé à Hongu, étape importante du pèlerinage antique.
Pour moi aussi, car je vais me purifier de la poussière du voyage dans un onsen extérieur, au beau milieu d’une rivière. L’eau à 50°C légèrement soufrée par son périple en enfer me décrassera suffisamment pour que je puisse passer une bonne nuit et récupérer pour la journée chargée du lendemain…
C’est d’ailleurs dans un onsen voisin, réputé, que les pèlerins de l’époque se rendaient, étape purificatrice obligée de leur voyage : le onsen de Yunomine, connu depuis 1800 ans !
Après un repas et une bonne nuit, je repars avec dans mon sac trois rice balls et un sachet d’algues séchées yakinori pour le ravitaillement, et direction le temple de Hongu, un des principaux centres spirituels de Kii.
Le Kumano Hongu Taisha est un sanctuaire austère par rapport à ce que savent faire les Japonais. Aucun clou ni aucun rivet n’est utilisé, juste un complexe assemblage de pièces de bois. A noter que le temple a été déplacé fin 19ème car il était initialement situé au confluent des rivières Kumano-gawa et Otonashi-gawa et une inondation l’a en partie endommagé. Il a donc été entièrement démonté et remonté sur une colline à quelques centaines de mètres de là.
Je fais un voeu et l’accroche parmi les autres. Les dieux ont du courrier en retard !
Je rallie le départ du sentier. C’est reparti pour une journée d’arbres verticaux, une quarantaine de kilomètres de cols et de vallées profondes, de rivières à traverser, d’ojis et de Boddhisatvas. Le soleil en moins.
Il fait plus froid ce matin. La météo annonce même de la pluie pour l’après-midi, il faut que je me hâte car je ne suis pas vraiment équipé… Même les Boddhisatvas ont passé une petite laine.
Le sentier est tout à fait le même que celui de la veille, des virages, des marches, des pierres usées par des milliers de sandales, le tout serpentant au milieu des cèdres.
Il en faut, du chemin, pour se déshabiller au fur et à mesure de toutes ses impuretés. Il faut imaginer aussi ces files de pèlerins qui montaient à la queue leu leu dans les montagnes, parfois avec des enfants…
Il n’était pas rare, d’ailleurs, en plus de ses impuretés terrestres, d’y laisser la vie. En témoignent de nombreux cimetières et pierres tombales le long du chemin…
Et encore je ne suis pas certain que tous ces malheureux avaient droit à une pierre, même si certaines sont bien cachées.
Attention, kami !
J’arrive bientôt à Hossinmon Oji, annoncé par un tori.
Pour commencer, on se lave les mains.
Puis on fait ses prières au oji. Les ojis sont des sanctuaires secondaires qui permettent de concrétiser chaque étape du processus de purification. Il y en a tout le long du chemin. On les appelle les 99 ojis, même si on n’en a retrouvé que 97…
Pour le pèlerin d’aujourd’hui, qui voit peut-être moins d’importance dans le rite de purification, il y a un tampon encreur dans chaque oji. Le but est de tamponer un petit carnet, et si vous avez accumulé suffisamment de tampons, on vous octroiera un petit token qui sera la preuve de votre pèlerinage (une partie du pèlerinage suffit, moi j’en aurai parcouru le double… )
Après la passe de Mikoshi, je descends dans une vallée profonde, dont le fond est parcouru par la rivière Otonashi. Là, un autre oji, autre étape purificatrice. L’accès est sagement gardé par un Boddhisatva. A moins qu’il ne s’agisse d’un kami.
Il faut dire que les kamis revêtent des formes innombrables et que même s’ils sont réputés être invisibles, on peut leur prêter l’apparence que l’on veut, et celui-ci a l’air bien sympathique…
Un tas de pierres sur le côté attire mon attention : je pensais qu’il s’agissait des restes d’une maison de thé, ou d’antiques terrasses, mais ce n’est vraiment qu’un tas de cailloux. En fait, j’ai appris plus tard qu’il s’agissait d’un Ichirizuka, d’une borne kilométrique ! Pendant la période Edo (17-19ème siècle) le gouvernement féodal a décidé de bâtir un réseau de bornage à travers tout le pays : tous les ri (4 kilomètres environ) des tumulus étaient érigés et un arbre y était planté.
Je parviens bientôt à la Passe Waraji-toge. Les pèlerins prévoyaient de changer leurs waraji au passage de ce col. Les waraji sont des sandales traditionnelles en paille tressée qui se lassaient au pied et à la cheville. Les waraji sont légères et bon marché, mais aussi fragiles et il fallait les remplacer souvent. Elles étaient portées jusqu’au 20ème siècle, et même sur de grandes distances comme sur le Kumano. Les pèlerins en emportaient plusieurs paires de rechange, et en achetaient parfois aux populations locales. Cet endroit était connu pour cela, d’où le nom de la passe (le Col de la Sandale). Vous vous imaginez faire du trail avec ça aux pieds ?
Un peu plus loin, il y avait encore quelques maisons jusqu’à il y a peu. 17 habitations de ce « village » appelé Michinogawa étaient encore occupées jusqu’à la fin du 19ème siècle, et les derniers habitants furent déplacés par le gouvernement en 1972.
Les terrasses sur lesquelles ils s’échinaient à planter leur nourriture sont aujourd’hui envahies par les cyprès.
D’ailleurs, le gouvernement a été plutôt inspiré car il y a quelques mois à peine un gigantesque glissement de terrain a emporté tout un pan de montagne à deux pas de là. Dans la même vallée, plusieurs autres effondrements ont été provoqués par les récents typhons, et le Kumano Kodō a été emporté en même temps avec les milliers de mues spirituelles répandues par les pèlerins. Voilà ce que donne une vulgaire colère de kami. Au beau milieu, le seul survivant (probablement là où vit le kami en question qui ne devait pas aimer ses voisins).
Du coup, le sentier doit faire un gigantesque détour pour passer au-dessus des multiples effondrements, ajoutant plusieurs kilomètres au compteur déjà chargé. Je dois hâter le pas car la pluie est annoncée dans l’après-midi (j’ai déjà dit que l’endroit était plutôt arrosé non ?) et surtout je dois attraper un bus qui doit me rapatrier vers la gare de Tanabe, car je dois être à Osaka le soir même…
Le détour m’amène sur les crêtes, et je profite d’une accalmie entre les barreaux de prison forestière pour avoir un petit aperçu des montagnes cévenoles de Kii. J’y ai droit, car je ne suis plus sur le Kumano Kodō. Mais les pèlerins de l’époque étaient toujours, eux, sur le Kumano, enfermés dans leur carcan végétal, le regard plongé au fond d’eux-mêmes, se déshabillant peu à peu de leurs pensées bassement humaines.
D’ailleurs, je me suis mis à trottiner plus vite et légèrement qu’au début, malgré les kilomètres déjà parcourus. Il faut dire que le sentier s’y prêtait, et je ne sentais même plus mon sac sur les épaules (sac de 12kg : je suis en autonomie totale, des vêtements de rechange pour le voyage, et avec du matériel photo en plus…)
Je me suis fait la réflexion que c’était peut-être le « second souffle » du coureur à pieds. Mais au bout de 20 ans de course à pieds, je suis resté un peu dubitatif…
Et puis, au bout d’un bon moment d’allégresse à 12km/h, un grand poids s’est abattu sur mes épaules. Plutôt une lassitude, un peu comme une fringale, mais sans la faim. J’avais d’ailleurs pris soin de m’alimenter, connaissant bien les signes précurseurs de la fringale. Mais non, j’ai vite compris.
J’étais revenu sur le Kumano Kodō.
Et le poids du pèlerinage s’était de nouveau abattu sur moi : les kamis foisonnent le long du chemin sacré. Ils se nourrissent justement des lambeaux psychiques qui se détachent du pèlerin, et comme celui-ci se fait rare, les kamis viennent se servir sur votre dos. Ils se repaissent de votre âme, ils aspirent votre cerveau. Un rocher sur le bord du chemin ? C’est plus probablement un kami qui sonde votre esprit et aspire vos remords, votre repentir, et toutes les pensées qui vont avec, et comme il a faim faim faim il déroule le fil de votre psyché et avale tout, ainsi que votre énergie.
Et chaque foulée devient une pénitence. A chaque pas on se déleste d’un fardeau. Il suffit de se retourner pour s’en apercevoir…
Je dois continuer, je suis au coeur du vieux Kumano, authentique, ancien, habité. Celui qu’on foulé des files entières de pèlerin trainant leurs sandales déchirées, les épaules voutées sur lesquelles se juchaient les kamis pour mieux se délecter de leur amertume. J’étais en plein pays kami.
On a notre Brocéliande, forêt mythique de la légende arthurienne, avec ses fées, chevaliers, enchanteurs et créatures merveilleuses. Ils ont leur Kumano.
Et d’ailleurs, cette gravure qui date de l’an mille et qui représente le mythique Ennogyoja aurait tout aussi bien pu représenter Arthur Pendragon.
On a nos menhirs, ils ont leurs stupas.
Les légendes celtiques, le cycle du Roi Arthur, ne sont-elles pas des émanations de nos antiques croyances « païennes » ? Les créatures fantastiques qui peuplaient nos forêts bretonnes d’il y a 2000 ans ne sont-elles pas les mêmes que celles qui hantaient les forêts sacrées japonaises ? Les kamis ne connaissent pas les frontières ; les océans ne les arrêtent pas, d’ailleurs ils vivent aussi dedans. On leur a juste donné des noms différents.
La pluie tombe, amenant son brouillard. La visibilité descend ; la luminosité aussi avec le soleil. Je ne sais pas trop où je suis ; j’espère au moins être sur le bon sentier, mon bus ne m’attendra pas et je ne compte pas passer la nuit à dormir sous la pluie…
D’ailleurs je n’y pense même plus à mon bus. Je marche, l’esprit aussi embrumé que la forêt. Je crois que les kamis se sont envoyé une bonne partie de mon cerveau.
C’est le soir, la forêt est silencieuse. Cotonneuse. Vide dans le monde réel. Mais elle grouille dans le monde parallèle, le shinkai. J’ai dû attirer tous les kamis du pays. Je n’avance plus guère. Le tout est de ne pas entrer dans le shinkai.
Ne pas y entrer…
Ne pas y entrer…….
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trailman2
Joli sentier qui invite à la méditation, et un bon bain chaud pour la détente du corps. Apparemment tu n’as pas croisé beaucoup de pèlerins ? Ton vœu, tu l’a écris en japonais ou en français ?
Jphi
je n’avais pas de stylo….
Roxane
Sacré parcours initiatique. On se sentirait presque purifiés. En symbiose avec la nature. En harmonie avec soi-même. Une jolie quête spirituelle dans les bois et au fil des sentiers. J’adore !
Jphi
Oui je dirais plus un enrichissement qu’une purification… Les kamis ne m’ont pas tout pris, j’en ai même peut-être ramené un avec moi !
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