L’UTMB 2012 restera dans les mémoires (la neige et la boue avaient transformé les 168km en montagne autour du mont Blanc en une vaste randonnée en fond de vallée de Chamonix…)
Cette année 2013 rompra avec les aléas météo qui auront façonné ma dernière année trail avec ses annulations en cascade : le dernier week-end d’août est annoncé plein de soleil…
L’année dernière, le vainqueur de la CCC (Courmayeur-Champex-Chamonix, 100K) était arrivé à Chamonix au moment de lancer le départ de l’UTMB ce qui avait causé une petite pagaille originale. Du coup le départ de l’UTMB 2013 a été avancé à 16h30 pour éviter les croisements. Bonne idée, il y aura un peu plus de jour. Et de chaleur aussi…
La place de l’église est noire de monde, il est impossible de rallier l’avant du peloton à moins de camper là plusieurs heures avant le départ. Du coup, quand résonnent les fameuses notes de 1492 de Vangelis, je suis tout à l’arrière.
[audio:http://www.runtheplanet.fr/wp-content/uploads/2013/09/1492.mp3|titles=Conquest of the Paradise|artists=Vangelis|loop=no]Tandis que le public massé dans les rues de Chamonix se démenait pour installer une ambiance du tonnerre, la foule des 2500 coureurs s’ébranla doucement. Je mis 6 minutes à pouvoir me mettre à courir dans les rues de la ville, bordées de spectateurs surexcités. Un vrai col du Tour de France.
On déroule gentiment le long de l’Arve jusqu’aux Houches. Premier ravito, je ne m’arrête pas : je suis trop occupé à remonter le fil de coureurs pour me placer dans un groupe de mon niveau afin de me caler sur un bon rythme (je ne vise aucun chrono en particulier mais je souhaite prendre des marges sur les barrières horaires).
On entame la montée, direction le Col de Voza. Les hélicos tournent dans le ciel, dans tous les sens du terme car les caméramen déroulent de la bobine pour filmer le peloton qui s’étire sur plusieurs kilomètres.
Puis c’est la descente sur St Gervais… Il est 17h30 environ, il doit faire dans les 26 degrés. Le rythme est intense : j’ai l’impression de courir un 10000 et pourtant les traileurs autour de moi ont la même vitesse ! Je me dis que je dois être un peu au-dessus de mon niveau… la descente emprunte des pistes de ski, j’ai les cuisses qui brûlent à essayer de réduire l’allure, alors je laisse dérouler…
St Gervais, ravito 2 : je le laisse aux affamés, je continue sur un petit rythme pépère car la pente s’inverse, un faux-plat monte jusqu’aux Contamines. Ravito 3. Il commence à faire nuit, j’attends d’arriver au ravito pour sortir ma frontale et me changer : on n’est qu’au 30ème kilomètre mais je suis trempé de la tête aux pieds, et je ne voudrais pas attaquer la nuit et les frimas de l’altitude dans cet état. Sossetsec, nouvelles chaussures (déjà), nouveau t-shirt, et c’est parti pour la longue ascension vers la Balme. Comme l’année dernière, la vue de cette colonne lumineuse dans la montagne est surnaturelle. Ravito, soupe de vermicelles. Et on continue vers le Col du Bonhomme, puis la Croix du Bonhomme. Et enfin, on redescend. Je dis enfin, car l’ascension m’a paru interminable. Je choisis de descendre lentement car je me suis déjà attaqué les quadriceps. Quand j’arrive aux Chapieux, je suis surpris deux fois ; j’ai une heure d’avance sur mon planning, et une armée de bénévoles nous attendent près de tables dressées là pour vider les sacs : contrôle du matériel obligatoire. Soupe de vermicelles, crémage de pied, et je repars vers une autre ascension terrible, le Col de la Seigne, à 2500m d’altitude, qui se dispute le point haut de la course avec le Grand Col Ferret.
C’est dans cette ascension tranquille que s’éveille une petite gêne à l’arrière de mon genou gauche. J’ai tout de suite une vilaine appréhension ; ces 4 mois de douleur l’année dernière se rappellent à mon bon souvenir. J’ai peur que ma tendinite du TFL soit revenue s’installer… Alors je monte plutôt sur ma jambe droite et en m’aidant des bâtons.
En haut du Col de la Seigne, j’ai encore pris de l’avance, dans les 800 premiers. Je descends cool vers le Lac Combal, où j’avais prévu que le soleil se lèverait sur un paysage merveilleux… Mais comme m’écrivit sur un texto mon copain Yorick, « Tu vas trop vite, tu vas passer au lac Combal de nuit et rien voir du tout ! » T’avais raison j’ai rien vu. Le jour s’est levé alors que j’avais déjà passé l’arête du Mont Favre et que j’arrivais déjà sur Courmayeur…
Ravito, soupe de vermicelles, sossetsecs et Nokage de pieds. Petit massage aussi pour faire disparaître cette douleur qui commence à être handicapante. J’ai 4 heures d’avance sur les barrières, je me sens super bien excepté ce genou. Pas de fatigue, juste cette jambe que je ne peux ni tendre ni plier à plus de 90 degrés. Le kiné ne fera pas de miracles cette fois-ci, je repars clopin-clopant en direction du refuge Bertone…
Là-haut je fais une petite pause au refuge car il commence à faire chaud alors qu’il est à peine 9h du matin… Puis on entame une belle portion de l’UTMB, dans le Val Ferret, le long d’un magnifique sentier en balcon qui nous mènera du refuge Bertone au refuge Bonatti.
Magnifique mais interminable.
Nouvel arrêt à Arnuva, pour me faire masser. Là encore, la kiné ne pourra rien y faire, malgré 30 minutes de massage et une bombe de froid. Je repars en peinant à marcher ! L’ascension vers le Grand Col Ferret se fera normalement, puisque mon genou ne m’empêche pas encore de monter mais bien de courir. En haut du col, j’ai encore 1h20 d’avance sur mes estimations, ce qui rend encore possible une arrivée en 41h30 si je continue à ce rythme pépère…
Mais je ne me berce pas d’illusions…
La descente sur la Fouly sera terrible, en plus d’être interminable. Impossible de courir, ni même de marcher sans grimacer. Pire : le même genre de douleur m’attaque le genou droit. Là je me dis qu’il va falloir être courageux, mais j’ai peur de compromettre mes chances de prendre le départ du Grand Raid en octobre prochain…
À la Fouly, je me pose. J’ai essayé de forcer sur la douleur comme l’année dernière sur l’UTMB où le TFL avait fini par s’effacer. Mais là, ça a empiré. La méthode bourrin ne marche pas à tous les coups.
De la Fouly à Praz-de-Fort, une descente interminable sur un ruban d’asphalte.
Puis c’est la montée vers Champex que je vois comme un port, une escale, un hôpital. Un havre de paix. Un objectif, peut-être ultime. Champex : je n’en ai jamais été si près, et pourtant si loin. Plus je m’en approche plus j’ai l’impression que les chalets posés sur les rives du lac s’éloignent de moi. Je n’en peux plus, je monte sur une seule jambe : la demi-valide qui bientôt s’effacera aussi devant les assauts inexorables des pentes du Mont Blanc. Enfin mon coeur se met à battre dans ma poitrine. J’aperçois le poste de contrôle. Je bipe mon dossard. Sauvé.
« Ravito dans 2km environ » m’assène le bénévole d’un air léger. Il aurait pu tout aussi bien m’envoyer un revers de la main en travers du visage. 2 kilomètres !? Mais à 2km/h ça fait une heure de marche ! Je crois que je me suis appuyé sur mes bâtons un petit moment ; je n’étais même plus sûr d’arriver jusqu’à Champex, alors aller au bout de cet UTMB, franchement…
Je passe sur cette heure de torture physique où chaque pas m’arrachait un bout de rotule, où je sentais mes cartilages partir en miette, mes tendons rotuliens s’effilocher, mes attaches musculaires se déchirer, la moelle de mes fémurs se mélanger à la moelle de mes tibias… interminable.
Enfin, j’arrive à Champex. Je n’ai même pas la force de sourire au public qui acclame les coureurs. Boiter ce n’est déjà pas glorieux, boiter des deux jambes ça devient pitoyable. Je m’effondre sur un banc, car mes genoux n’ont même pas la force d’amortir le choc. Je me laisse littéralement choir comme si j’étais mort. Les jambes à demi pliées, j’ai l’impression d’avoir deux boules de pétanque collées derrière les genoux. Même pas l’envie d’aller me chercher une soupe. Ma Laeti est là, essaye de jauger la gravité de la situation : pas facile de remonter le moral de quelqu’un quand la blessure est peut-être sérieuse, à quoi cela servirait de regonfler à bloc son coureur si c’est pour qu’il se blesse pour de bon ? Le pire c’est que musculairement je me sens bien, j’ai de la réserve ! C’est juste cette faiblesse, ce maillon faible dans la chaîne musculaire qui remet tout le gréement en cause.
J’envoie un petit message à Yo pour donner des nouvelles à tout le monde. Je commence à penser que je vais rester là. Il me répond, en bon infirmier, d’aller voir le staff médical. Pas con.
Je m’appuie sur mes deux bâtons qui me servent de béquilles, sors de la tente du ravito et me dirige vers le sas médical comme un éclopé s’extirpe de sa tranchée pour se rendre dans un hôpital de campagne. Docteur. Verdict. Inflammation des deux muscles poplités gauche et droit. « Monsieur ils ont doublé de volume, ça va empirer, le paracétamol n’aura aucun effet. Arrêtez-vous, n’oubliez pas de passer au PC course déposer votre puce. »
Gloup. Il aurait pu me dire « Monsieur, vos jambes sont foutues, il faut couper« , c’était pareil. Oui bon j’exagère…
Je rentre sous la tente du ravito, et là mon état mental est totalement contradictoire avec ce qu’il aurait dû être à ce moment : je suis remonté à bloc ! Merci docteur ! Je ne vais pas m’arrêter comme ça : ce n’est ni une tendinite, ni un problème de synovie comme je l’avais un moment redouté, c’est juste un muscle noué et enflé ! Pas de risque énorme à continuer, donc… Préférant me faire ramasser par une barrière horaire plutôt que subir un abandon pur et simple dans la chaleur douçâtre d’un ravitaillement, je choisis de continuer et d’aller visiter Bovine dans la nuit…
J’avale un bol de soupe, sossetsec-nok, et je m’enfonce dans la noirceur de la nuit avec pour seul compagnon le cliquetis de mes bâtons sur le bitume. J’ai perdu 300 places et 90 minutes en échange d’une motivation nouvelle. C’est cher, mais ça valait le coup.
Bovine. Un nom qui fait peur pour qui connait ou lit des récits de l’UTMB. Les blocs de pierre d’antan ont été concassés depuis mais l’ascension n’en est pas moins longue. Interminable. Une fois de plus, après deux bonnes heures d’ascension, on parvient au poste de contrôle. Sauvés, on va redescendre ! « Le sommet dans 2km » annonce le bénévole avec l’indifférence du type qui raconte la même chose pour la 1198ème fois. Grincement de dent, on poursuit en profitant de la vue sur les lumières suisses en contrebas…
Descente sur Trient. Interminable. Car on arrive d’abord à la Forclaz, et même si le cerveau sait que ce n’est pas encore le ravito, les yeux clignent devant les lumières de la ville et pensent qu’on est arrivé ; les jambes mollissent car elles croient qu’on va s’assoir ; la bouche salive en attendant la soupe ; le cerveau tente de faire la morale au reste du corps mais personne n’écoute.
Trient. Quelques minutes d’arrêt, car j’ai hâte d’en finir. L’ascension des Tseppes puis de Catogne est interminable. Il est 4h du matin. La mauvaise heure, surtout pour la deuxième nuit blanche consécutive. Je me rappelle de mes hallucinations lors de l’Andorra Ultra Trail. Celles des petits cailloux par milliers peints par les enfants… Eh bien rebelote. Et oui les hallucinations sont tenaces. J’ai bien regardé cette fois-ci, je me suis bien approché des petits cailloux peints, ils étaient bel et bien peints ! Ils me regardaient avec leurs yeux ronds… C’est vrai !
De plus le chemin ressemblait étrangement à celui de Bovine et je n’ai pu me séparer de l’idée sombre que les traceurs s’étaient trompés dans le balisage et qu’ils nous avaient renvoyé sur Bovine une deuxième fois… Je commençai alors à m’endormir debout. Je voyais des coureurs assis sur le bord du sentier, la tête posée sur la poitrine, les bras ballants le long du corps tenant encore les bâtons, la frontale restée négligemment allumée, ronflant comme des soudards. Je fis un effort pour ne pas faire de même, me gavant de sucre pour nourrir le cerveau. On pense être arrivé en haut ; seules les étoiles scintillent au-dessus de nos têtes. Mais non, elles clignotent, serpentent, ce sont les frontales des coureurs qui continuent de monter… Encore un coup au moral, on n’est pas arrivé. Le cerveau pédale dans le brouillard, mélange les frontales et les étoiles dans des constellations improbables.
Parvenus en haut de Catogne, on redescend enfin. Au bout d’un moment, ne voyant toujours pas de poste de contrôle, je me suis dit que j’ai du m’endormir et le passer sans m’en rendre compte, en ronflant !! On ne doute de rien dans ces moments de solitude… Mais on finit par passer au contrôle. 1211ème.
La descente sur Vallorcine fut pénible, lente, et interminable.
Lorsque je parvins enfin dans la ville française, le jour se levait. Je pris un bon café chaud en guise de petit dej, profitai un peu de ma petite femme qui m’a accompagné jour et nuit dans ces moments difficiles. Je pris aussi un peu de repos en prévision de la dernière ascension interminable. Et dans ma tête, je souriais. Je me fichais de cette ascension : c’était gagné. Rien ne pouvait m’arrêter, j’avais sept heures pour rallier Chamonix avant la barrière horaire. Tous les coureurs autour de moi devaient penser de même : tandis que je marchais péniblement vers le Col des Montets, ils me doublaient en me tapant gaiement sur l’épaule et me lançaient : « on va être finisher ! » C’est vrai, ils avaient raison, rien ne pouvait plus nous arrêter.
Ascension de la Tête aux Vents. Pour la première fois depuis le début de cette course, l’effort n’est pas interminable. Juste du pur plaisir.
Mes poplités, puisqu’ils s’appellent comme ça les bougres, se sont endormis le temps de l’ascension, aussi j’ai joué les bouquetins histoire de goûter au vertige de courir les hauteurs. Mes cuisses s’en sont données à coeur joie, elles répondaient toujours… On croisa d’ailleurs des vrais bouquetins, pas d’opérette ceux-là…
Le passage vers la Flégère me donna du mal car mes poplités se sont réveillés et ont tout fait pour me rendre la chose difficile. Quand on s’appelle comme ça, leur ai-je dit, on se la joue discret, plutôt.
Mais puisqu’ils ne voulaient pas que je courre, j’en ai profité pour me délecter, encore et encore, du paysage… Merci les poplités. Et quand je me suis trouvé rassasié des vues sur le Mont Blanc Magnifique, mes muscles ridicules se sont rétractés derrière leur genou et m’ont laissé tranquille pour la dernière descente. En fait, peut-être ne voulaient-ils que cela : que je m’arrête et profite du paysage… Merci à vous, alors. Vous avez gagné, je vous emmènerai à la Réunion et promis, je vous laisserai regarder.
Au cours de la descente finale sur Chamonix, il faut que je le raconte quand même, un coureur (Polonais je crois) trébuche sur une racine et perd l’équilibre au milieu d’un escalier. J’ai cru qu’il allait y passer, je le revois encore comme au ralenti : les bras font des moulinets dans les airs pour se rattraper à quelque chose, les jambes se démènent pour redresser ce corps qui inéluctablement est attiré par la gravité ; l’angle du torse rejoint l’horizontale et la vitesse augmente dangereusement ; les mains se tendent vers l’avant pour arrêter cette chute terrible, et le corps s’écrase comme promis. Je tends la main pour relever le malheureux grimaçant ; il me tend la sienne aux doigts tout bleus et tordus en forme de Z : il s’est luxé les phalanges. Je ne trouve alors rien de mieux à faire que de tirer dessus pour les remettre dans l’alignement… Le pauvre a eu l’air surpris mais a eu finalement l’air content, et il a pu repartir… Quand je l’ai recroisé à Chamonix il m’appelait « my doctor »…
Pour le reste, la course au milieu du public et l’arrivée devant l’arche, je le garde pour moi… de toutes façons on ne peut pas le raconter. Ça se vit, tout simplement… J’aurais juste voulu que cette ivresse soit elle aussi… interminable…
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Romain
Encore bravo Jphi! Pour ta course, pour ton récit, pour ta ténacité!
Çà me donne envie de me dépasser, d’aller plus loin encore pour connaitre cette ivresse!
Je suis chercheur et par définition je suis curieux, et ton récit et tout les autres n’ont fait qu’éveiller encore plus ma curiosité! Je veux savoir ce que çà fait! Çà prendra, le temps qu’il faudra, mais je saurai!
Merci
Jphi
Romain… rien ne me ferait plus plaisir…
Tat
Super bravo au coureur tenace et courageux malgré sa douleur! Bravo à la belle Laeti qui soutenait son homme sur place,jour et nuit ! Bravo aussi aux 4 petits qui , de loin ,soutenaient leur papa grâce à l ‘ordinateur . Manon, Maxence, Marceau,Marius, vous pouvez être fiers de votre père !
Françoise et Phil
De te suivre on a revécu notre UTMB avec le même temps très ensoleillé ! Pas facile quand même pour toi de gérer ces douleurs ! Un grand bravo d’avoir trouvé le mental pour finir ! L’arrivée … Tu as raison .. Mais à te lire les larmes reviennent !
Jphi
Merci à vous ! C’est vrai que c’est une course de l’extrême, même et surtout au niveau des émotions…
Franca
Encore bravo … La preuve que la passion peut mener loin. Mais … Il faut aussi savoir ménager sa monture … Car la diagonale n’est plus pour très longtemps ! Encore félicitations.
rèm
Bravo ma poule, suis fier de toi!!
super récit, ca m’a donné des frissons
Jphi
Merci Franca ! Promis pour la monture, je vais faire cool pendant les 6 semaines à venir…
Un Rèm avec des frissons…… la chair de poule tu veux dire !
Roxane
Un grand bravo J-Phi pour ton courage !!! quelles émotions en lisant ton récit ! Vivre des sensations uniques et indescriptible, c’est çà l’ultra ! Le bonheur de franchir enfin la ligne d’arrivée et se dire waouh çà y est j’ai réussi !!!
Fred
Salut Jean phi
Tu es incroyable et ton recit est extraordinaire, voir magique !
Ta facon de nous raconter tout cela m’a laisse bouche -baie !
Bravo pour cette passion de vivre ta vie a 2000 % et en plus en famille, c’est ce que j’apprecie le plus
Quand je rentrerai ce soir a la maison, j’imprimerai ton texte pour le relire, avec ca je vais passer une bonne nuit sans doute … …interminable !
Un abrazo de Chile !
Fred
Jphi
Merci mon Fredo… trop d’honneur! C’est toi qui m’a formé sur les 2 Ultra Maratón del Chili !
J’espère que tu auras passé une bonne nuit interminable… À bientôt mon poto !
tontonraf
Bravo mon frère! Je suis fier de toi, les filles sont fières de leur oncle.
Tu t’es quand même débrouillé de te taper un Popi derrière les genous !
vivement la diagonale.
Jphi
Hey mon frérot… merci!! Si tu continuais à courir avec moi comme avant tes filles seraient fières de toi aussi ! Je rigole, avec tes matches au sommet elles ont déjà de quoi faire… Et vive les Popi même si on les a toujours dans les pattes…
Jphi
Merci Roxane ! À mon avis tu es sur la bonne voie pour faire de même d’ici peu….
FONTUGNE Bruno
Super Jphi,
Toujours aussi impressionnant, on sait maintenant où chercher les super héros, ils sont accrochés au Mont Blanc.
Un vrai exemple pour tous.
Attention tout de même, on a que l’âge de ces polpis. Il parait que cela se soigne bien au Rhum
A bientôt après ta diagonale
Jphi
Merci Bruno… je retiens ta proposition pour le rhum… après la diag, promis (quoique la Dodo ça marche bien aussi)
La bise !!
Julien M
Bravo Jphi! C’est toujours aussi beau et courageux.
À très bientôt j’espère.
Biz à toi et ta grande Famille!!
Jphi
Merci mon Juju ! À très bintôt sur un petit HK en souvenir du bon vieux temps !!!
Manon et Maxence
Bravo papa pour ta course, félicitations, c’était super !
bravo papa!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! de maxence
Jphi
Merci mes poupoux !
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