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La Havane, capitale de Cuba : 3, 7 millions d’habitants. La plus grande ville des Caraïbes, dans la plus grande île des Caraïbes…
Fondée en 1515, espagnole puis occupée par les Britanniques au 18ème siècle qui y importèrent des milliers d’esclaves d’Afrique de l’Ouest, la ville stoppa net sa croissance lors de la révolution cubaine, en 1959.
Visite de cette ville communiste. Départ en footing vers 6h du matin.
Ah, ben ça commence bien : pour une ville mettant en avant son abhorration de l’Amérique, me voilà devant le Capitole ! Bon, d’accord, El Capitolio a été construit en 1920, 40 ans avant la révolution de Fidel Castro…
Je pars vers les quais. Premières images : Cuba possède aussi des industries polluantes !
Je me promène sur les quais ; on devine, grignotés par les vagues de l’Océan, les anciens quais.
Au loin, le château de los Tres Reyes del Morro, construit en 1589 pour protéger l’entrée de la baie.
Enfin, le soleil se lève et éclabousse les bâtiments de style colonial.
Premier contact avec les rues de la ville. On se retrouve, dès l’entrée, plongé quelques dizaines d’années en arrière…
Je contourne la vieille ville pour visiter en première partie les quartiers du centre et de Vedado, laissant la Habana Vieja pour la fin. Je passe ainsi devant l’Université, une des plus vieilles du continent américain puisque construite en 1728.
Le soleil monte dans le ciel, traînant la chaleur derrière lui. La ville se réveille doucement. Je m’enfonce dans la ville.
La première chose qui saute aux yeux : on n’est plus au XXIème siècle. On doit être quelque part dans les années 50…
Incroyable ! Des vieilles Ford, des Chevrolet datant d’avant 1959 pullulent dans les rues de La Havane. On les estime à plus de 60000 dans toute l’île de Cuba… Il faut dire que les familles ont dû redoubler d’efforts et d’imagination pour les maintenir en état depuis 50 ans car il y a peu d’alternative. Si on veut une voiture, il faut garder celle qu’on a. Encore que j’ai croisé quelques modèles plus récents comme des Lada ou Moskvitch, on s’en serait douté, mais aussi des Renault.

(Bon, pas celle-là, des plus récentes) On ne se lasse pas de cette atmosphère, j’ai l’impression de courir dans un décor de cinéma!!

Il y a des taxis, aussi. De toutes sortes. Des Ladas bien sûr, mais aussi des espèces de taxi-bulles, comme celui-là :

Il y a aussi des vélos-taxis, assez nombreux. On se croirait presque au Vietnam…

D’ailleurs, en parlant d’Asie, j’ai été assez surpris en arrivant devant cette porte :

Et oui… même à La Havane il y a un quartier chinois !!! Les lampions côtoient les façades délavées par le soleil, le bol de riz au pays du cigare…

Je ne m’éternise pas dans ce quartier, je ne suis pas là pour me promener à Beijing s/mer. Heureusement je retrouve assez vite l’ambiance typique de la Caraïbe des 50’s… c’est reparti pour un tour coloré en Chevrolet pétaradante.

Ici, tout le monde fume le cigare. Même les mamies…
Le soleil est bien haut dans le ciel, éclaboussant encore plus les couleurs des façades. Kaléidoscope et ambiance purement estivale.
Quelques graffitis sur les murs sont là pour nous rappeler où nous sommes. La Revolución n’est jamais loin dans les esprits. 1959 c’était hier.
Dans la rue, les jeunes, pour tromper l’ennui, jouent à un jeu plutôt étonnant vu le pays dans lequel on se trouve : en plein territoire communiste révolutionnaire, les gamins jouent au… base-ball !!! Tous, dans les rues de la ville, avec des battes et des balles de base-ball, mais aussi des bouts de bois, morceaux de tuyaux et balles de papier mâché, jouent au parfait petit Américain…
Pendant ce temps, les mères et les grand-mères vaquent à leurs occupations domestiques, ou font leurs courses…
…comme dans cette boucherie par exemple !
Les rues sont à présent pleine de monde. Certains quartiers préparent une fête pour ce soir.
Le soleil est vraiment haut maintenant, et la température dépasse les 27°C. Il est temps de rentrer. Quelques photos sur le retour en trottinant…
Puis c’est la fin. L’avantage de faire la visite en courant, c’est qu’on couvre en peu de temps la plupart des quartiers de la ville ! Avec de la Salsa et Buena Vista Social Club dans les oreilles l’osmose était parfaite… Il ne manque plus qu’un petit mojito pour se rafraîchir…

Never Hesitate - Never Regret

Comments:

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    18 avril 2022

    v94lje

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