Un très joli petit trail de 25km dans ce village pittoresque de St-Paul-la-Coste… qui porte bien son nom car il est bâti en haut d’une côte, certes, mais au pied d’une autre, et c’est bien entendu celle-là que nous allons gravir…

Je me suis toujours demandé pourquoi à l’entraînement j’avale les pentes sans problème, et pourquoi lors des courses j’ai toujours l’impression de mourir… alors que je monte moins vite. Voire en marchant comme cette fois-ci !

Car l’énergie n’y était pas, pas plus que l’envie de me battre d’ailleurs. Parti en 2è position sur quelques kilomètres (voilà d’ailleurs peut-être l’explication du manque d’énergie), je cale dans la montée. Très vite. Je me vois même en train de me ranger sur le bord pour laisser passer d’autres coureurs… Et je rétrograde de la 2ème à la 8ème place ! En cinq minutes !

Arrivé en haut, à moitié suffocant alors que je marchais, j’ai pris un gel et sorti mon iPod. Là, (je ne sais pas si c’est le gel ou le iPod), mes jambes sont revenues. Ma playlist magique m’a bien relancé, j’ai oublié la course et me suis retrouvé en « balade » dans les Cévennes. Je mets les guillemets car je devais bien être à 16km/h sur le DFCI.

Je remonte à la 5ème place et n’en bouge plus jusqu’à l’arrivée, remontant ma vitesse moyenne de 9km/h (!) à 11, 5km/h. Même la fameuse côte de Mandajors m’a paru plus courte que l’année dernière. Ouf !

Sur le dernier kilomètre, je croise Cédric sur le bord de la route, qui avait pourtant pris le départ avec moi ! Il est couvert d’ecchymoses, des bandages aux mains… abandon sur une mauvaise chute !

Je finis assez bien, comme quoi l’entraînement pour le long porte ses fruits sur… le long. Mais pas sur le court, s’il me faut maintenant dix bornes pour me mettre en jambes…

J’ai amélioré mon temps de 6 minutes, mais il faisait moins chaud que l’année dernière, pour un même classement (5ème). Et un podium de 1er V1… (c’est pas souvent alors je le marque…)