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Tout le monde de souvient de l’édition 2008 de l’Hivernatrail… Des trombes d’eau s’étaient abattues pendant la nuit, et on avait pataugé dans 50cm d’eau par endroits… Cette année la météo était plus clémente. Juste un petit 4°C pour accueillir les 700 coureurs à St-Côme-et-Maruéjols, dans le Gard…
Effectivement il y en a du monde. A voir cette foule, on se demande comment on va faire dans les monotraces. Car 80% de l’Hivernatrail, c’est ça : des singletracks dans tous les sens, qui balancent d’un côté à l’autre, slalomant entre les arbres et les branches basses…
Pour l’heure, ça ne semble inquiéter personne ! Tout le monde attend dans la bonne humeur.
Puis le départ est donné sous les encouragements des habitants.
Et c’est parti, 700 coureurs partent au pas de course dans la garrigue, derrière des gardians à cheval qui ouvrent la route jusqu’aux vignes.
(crédit photo Gérols)
Puis on attaque les premières côtes vers Sinsans, avant de remonter vers le nord dans de belles boucles à travers le massif préservé de la Vaunage.

 

J’en profite pour pousser un petit coup de gueule : devant moi un coureur finit sa bouteille d’eau en plastique, l’aplatit proprement et… la jette sur le sentier d’un air désinvolte ! Je ne peux m’empêcher de lui faire la remarque et il me répond qu’il s’excuse mais le ravito n’étant qu’au 19è km, il ne peut la trimballer toute la course. Avec tous les bénévoles qui sont postés le long du parcours et qui prennent mes emballages vides avec le sourire (et j’en profite pour les remercier une fois de plus) c’est un peu exagéré. Ces comportements sont à bannir de ces courses « nature », encore plus que les courses sur route. Il m’a semblé comprendre que les serre-files avaient ramassé près de 2kg de détritus ! Ca colle mal avec le défi de l’organisation : « ZÉRO DÉCHET SUR TOUT LE PARCOURS » (enfin le défi est réussi mais après le passage des bénévoles)…

 

(Crédit photo Martine Volay)

Et vu le nombre de gels vides que j’ai aperçus, cela ne m’étonne guère…

Le tracé continue à monter, descendre, tourner à droite, à gauche…

Et on arrive au ravito, dans une superbe ambiance musicale offerte par une peña endiablée…

 

Et ça repart encore, pour une boucle de 16km encore plus cassante que la première ! Les sentiers tournicotent tellement que l’on a parfois l’impression de revenir sur nos pas. Et plus d’une fois je me serai abîmé une épaule contre un tronc !
Mais globalement ce trail fut agréable, comme tous les ans, et vu le sourire des coureurs passant la ligne d’arrivée au bout de 35km, je ne dois pas être le seul à le penser.
Un grand bravo à l’organisation, qui a su nous concocter un excellent ravito d’après-course… au chaud… et surtout aux traceurs car je dois dire que dans ce labyrinthe de sentiers, se perdre était devenu impossible grâce à un balisage très efficace !
3h24 cette année, avec une 66è place. Mieux que l’année dernière (la natation ce n’est pas mon fort)…

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