Troisième participation à ce trail magnifique. En compagnie de Jib, nouveau venu dans le monde du trail…
Un soleil splendide, une température parfaite : ni trop chaud, ni trop froid. Quelques coureurs de l’ACN Anduze seront aussi au rendez-vous.
Une petite contracture à la cuisse due au Trail aux Étoiles il y a 8 jours laissera planer le doute sur ma participation jusqu’au dernier moment : ce n’est qu’à l’échauffement que je prendrai ma décision : je prends le départ, j’accompagnerai Jib et abandonnerai si mes ischios crient pitié.
Pendant que les coureurs de l’ACNA se font prendre en photo, je vois Jib du coin de l’oeil qui s’engouffre en courant dans une ruelle : pause pipi ou bien se cache-t-il pour ne pas prendre le départ ?
Le coup de sifflet est donné, je ne vois toujours pas Jib dans la foule des 500 coureurs. C’est parti.
Je pars doucement, car la cuisse me tiraille déjà, et pour attendre Jib que je n’ai toujours pas retrouvé. Des dizaines et des dizaines de coureurs me dépassent lors du tour du village. Saint-Guilhem-le-Désert, un des plus beaux villages de France, inscrit au patrimoine de l’Unesco.
Jib n’arrive toujours pas, il doit être devant ! Il faut dire que je lui avais conseillé de se placer aux avant-postes pour ne pas se faire prendre dans les embouteillages lors de la première montée. J’accélère alors, redoublant une partie du peloton, jusqu’aux premières marches de l’ascension.
Je me sens plutôt bien, mes ischios me laissent tranquille dans la montée, alors je prends mon rythme, doublant régulièrement, jusqu’au monotrace où il deviendra quasi-impossible de doubler. Je me cale dans un groupe dont le rythme pépère mais régulier me convient tout-à-fait, et comme prévu j’interprète cette course comme une séance de récup, ou d’entraînement.
Et ça marche ! Je me sens super bien ! J’en profite pour admirer les vues plus magnifiques les unes que les autres. Tout en regrettant de n’avoir toujours pas trouvé mon pote Jib, car en plus c’est lui qui a gardé mon appareil photo ! (Au passage, merci aux photographes et coureurs pour leurs photos que j’utilise ici).
Dans les parties de plat, je trottine, car mes ischios ne me permettent pas d’allonger la foulée. Par-contre, dans les descentes, ils me laissent tranquille : la dernière descente vers St-Guilhem se fera à fond !
A l’arrivée, dans un état de fraîcheur relatif, j’aurais amélioré mon temps de l’année dernière de 33 minutes, classé 82ème sur 450.
Jib, pour l’histoire, ne se sera pas planqué et aura bien couru la course, arrivant en 355è position, en 3h30. Pas mal pour un premier trail !