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Anduze, samedi de Pentecôte.
Pour la 19è fois près de 400 coureurs s’élanceront sur les 15km de route et de sentier autour du village.
Les courses enfant, pour commencer, dans les rues d’Anduze sous les applaudissements d’un public très présent :

Puis c’est le départ des « grands ». Pas loin de 30° à l’ombre. Dans le peloton serré derrière la ligne de départ, attendant l’arrivée de la moto ouvreuse, tout le monde dégouline déjà. Moi je me demande déjà ce que je fais là. C’est drôle, on le sent quand ça ne va pas bien se passer. J’ai hésité à m’inscrire, je n’avais pas du tout récupéré de mon vol de la veille. Grosse fatigue, pas de motivation si ce n’est celle de participer à cette petite course « chez moi » : je ne me voyais pas attendre les copains sans la courir !
Et pourtant…
Le départ est donné. Enfin. Et ça part très vite. Je rattrape Francis :
Il me fait comprendre que je vais un peu trop vite. « Il faut passer le 1er kilo à 3’55 ! » me dit-il. Bon, moi je cours à mon rythme, alors je continue sur ma lancée. Sauf que… C’était mon rythme, mais peut-être pas sous 30°. Au bout de 4km, je suis mort. La fatigue et la chaleur me tombent dessus. Je n’ai plus de jambes. Francis me rattrape et me double facilement. Comme quoi, il faut toujours écouter ceux qui ont l’expérience…
A partir de là, c’est sauve qui peut. C’est la première fois que je me dis que je pourrais arrêter là, je suis plus près du départ que de l’arrivée. Au bout de 5km! Aucune motivation. Je sais que j’ai les nuits blanches et le vol dans les pattes, et que ça ne s’arrangera pas, d’autant que l’on attaque les premières côtes. Je me fais doubler sans arrêt.
Là je croise Jacques, bien meilleur coureur que moi, courant en sans inverse : « J’attends Joëlle! ». Lui aussi a jeté l’éponge. Ca ne m’aide pas pour continuer. Moi aussi j’ai envie de laisser tomber. Le chrono va être catastrophique. Et alors ? Je décide de prendre la course comme une séance de footing, mais même comme ça c’est dur. Je souffre de la chaleur. On me double, à gauche, à droite. Comment font-ils pour courir par cette température ? Chapeau à tous…
Dans la montée vers Travillargues, que je connais bien car je m’entraîne souvent par là-bas, je MARCHE ! Première fois de ma vie que je marche là !
Puis ça redescend sur Anduze. Enfin. Les descentes, je les fais toujours à fond. Mais même là ça ne veut pas dérouler ! Je suis accablé, vidé. Les coureurs continuent de me doubler ! En descente ! Alors que c’est mon fort !
Je rejoins alors Pascal, arrêté au bord de la route, en train de discuter !
Impossible ! Même lui a laissé tomber !
On finira ensemble, à l’allure footing, pour prendre finalement un peu de plaisir dans cette course qui aura été très difficile.



A l’arrivée, une foule enthousiaste, et un ravitaillement complet !

Ah oui, le résultat ? 1h09’38. Soit le temps d’il y a deux ans. Ce qui m’a un peu surpris. D’ailleurs en relisant mon carnet d’entraînement j’ai remarqué qu’à l’époque j’avais annoté cette course d’un indice de sensations excellentes. Et cette année, pour le même temps, des sensations exécrables ! Comme quoi…
Bravo et merci à tous les bénévoles qui auront une fois de plus permis que la fête soit au rendez-vous. Claudy aura couru lui aussi tout l’après-midi ! Peut-être plus que 15km…

Never Hesitate - Never Regret

Comments:

  • zakkarri

    4 juin 2009

    Très chaud oui, j'ai souffert également beaucoup !
    Je te pique une photo …
    @+

  • jphi

    4 juin 2009

    Pas de souci…

  • jose

    5 juin 2009

    je confirme grosse chaleur je fini derrière zakk a 14s en coinçant dans la dernière difficulté

    bravo a tous se qui on finit la course beaucoup d abandon cette année . comme quoi la chaleur fatigue les organismes **

    vive la prochaine course a Anduze 2010

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